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Vu du Salève - Page 686

  • Beaux, beaux, les bobos écoquartiers!

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    Au retour de nos quatre magistrats de leur escapade urbanistique dans les ci-devants écoquartiers du nord de l'Europe (au sud, il n'y a que des slums napolitains, c'est bien connu), les langues se délient sur les avantages et les inconvénients de la participation populaire dans la réalisation de ces nouveaux quartiers.

     

    Dès le 30 janvier, Patrice Mugny n'a pas pratiqué la langue de bois dans son blog http://mairie0708.blog.tdg.ch.

     

    "La concrétisation du triple objectif – écologique, social et économique – est loin d’être facile à réaliser. A Fribourg-en-Brisgau, le fameux éco-quartier de Vauban, l’un des plus anciens d’Allemagne, séduit par ses aménagements et ses solutions écologiques éprouvées. Mais la porte n’est pas ouverte à tout le monde : il faut en effet être (presque) riche pour y résider."

     

    Pierre Maudet ne dit pas autre chose dans l'interview qu'il accorde à Tout l'Immobilier. (Tout l'immo qui adore épingler la Tribune, mais ne cite pas l'adresse du blog du maire...)

     

    J'ai découvert aussi cet aveu sur Geneve active, un site intéressant qui délivre de l'actu (vue de gauche le plus souvent) sur notre Genève. Voici donc une réflexion signée David Gaillard:

    " Sous l’angle de la durabilité sociale, l’exemple de Vauban montre que la participation en amont des futurs habitants aboutit à un quartier socialement homogène et composé en majorité par des couples avec enfants (ghetto de bobo, pour faire simple). Alors qu’à Rieselfeld, avec une participation plus faible et organisée par l’Etat, la mixité sociale est plus grande. Conclusion: La participation « bottom up » et en amont des futurs habitants est une condition nécessaire mais pas suffisante de la durabilité sociale."

     

    Conclusion: parlons-moins des écoquartiers et rallions-nous au bon sens de Michèle Kunzler qui dans un commentaire à un mien billet précédent plaide pour la diversité des expériences.

     

     

  • La Suisse doit reconnaître le Kosovo

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    La Suisse doit reconnaître le Kosovo rapidement. Et poursuivre sans relâche avec les Européens son aide à ce nouveau pays. A-t-elle le choix d'une autre politique? Guère!

     

    Certes, d'aucuns diront que notre pays, les Etats-Unis et les Européens ont joué les apprentis sorciers, que partout dans le monde des peuples asservis réclament leur indépendance et voudront que les Occidentaux les aident aussi, que la Russie tient le robinet du gaz, que le Kosovo est un carrefour mafieux.

     

    Mais la Serbie comme tous les Etats balkaniques sont européens et ne vont pas tarder à entrer d'une manière ou d'une autre dans l'Union. Que la Russie peut certes fermer le robinet du gaz, mais qu'elle a aussi un besoin vital de vendre son gaz. Que d'autres pays verront le jour. Comme ceux de l'ex bloc soviétique. Comme Panama. Comme Timor. Comme le Sahara. Comme la Palestine.

     

    L'Histoire est en marche. Les Suisses ne sauraient rester sur le bord de la route. D'ailleurs, depuis des années, la Suisse aide le Kosovo au travers des emplois qu'occupent désormais les Kosovars. Comme les Suisses au XIXe siècles, comme les Italiens dans les années 50. Comme les Espagnols, les Portugais, demain comme les Africains, les peuples migrants sont l'avenir de leur nation.

     

    Espérons seulement que le nouveau drapeau du Kosovo ne soit pas le drapeau d'une seule journée. Que la proclamation d'un Etat démocratique, multi-ethnique et multi-confessionnel se réalise dans une vraie vie ensemble.

     

     

     

     

     

  • Le choc des images

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    Insoutenables ces images vues hier soir au 19.30 de ces prisonniers russes tabassés en direct à l'heure du souper. Mais tellement nécessaires.  La vision de ces des horreurs, plus forte que n'importe quel discours, nous rappelle de quoi sont capables des brutes endoctrinées, des hommes pourtant prisonniers eux-mêmes d'une chaîne de commandement démente. La honte et l'écoeurement nous gagnent.

     

    Mais comme me le rappellait encore, hier après-midi, mon ami Gorgui, les Russes sont inatteignables. Et comme beaucoup d'autres régimes, ils disposent d'une réponse terrible à qui leur reprocherait ces traitements inhumains: Abu Ghraib et Guantanamo. Et chez nous, sommes-nous irréprochables dans nos prisons?