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Beaux, beaux, les bobos écoquartiers!

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Au retour de nos quatre magistrats de leur escapade urbanistique dans les ci-devants écoquartiers du nord de l'Europe (au sud, il n'y a que des slums napolitains, c'est bien connu), les langues se délient sur les avantages et les inconvénients de la participation populaire dans la réalisation de ces nouveaux quartiers.

 

Dès le 30 janvier, Patrice Mugny n'a pas pratiqué la langue de bois dans son blog http://mairie0708.blog.tdg.ch.

 

"La concrétisation du triple objectif – écologique, social et économique – est loin d’être facile à réaliser. A Fribourg-en-Brisgau, le fameux éco-quartier de Vauban, l’un des plus anciens d’Allemagne, séduit par ses aménagements et ses solutions écologiques éprouvées. Mais la porte n’est pas ouverte à tout le monde : il faut en effet être (presque) riche pour y résider."

 

Pierre Maudet ne dit pas autre chose dans l'interview qu'il accorde à Tout l'Immobilier. (Tout l'immo qui adore épingler la Tribune, mais ne cite pas l'adresse du blog du maire...)

 

J'ai découvert aussi cet aveu sur Geneve active, un site intéressant qui délivre de l'actu (vue de gauche le plus souvent) sur notre Genève. Voici donc une réflexion signée David Gaillard:

" Sous l’angle de la durabilité sociale, l’exemple de Vauban montre que la participation en amont des futurs habitants aboutit à un quartier socialement homogène et composé en majorité par des couples avec enfants (ghetto de bobo, pour faire simple). Alors qu’à Rieselfeld, avec une participation plus faible et organisée par l’Etat, la mixité sociale est plus grande. Conclusion: La participation « bottom up » et en amont des futurs habitants est une condition nécessaire mais pas suffisante de la durabilité sociale."

 

Conclusion: parlons-moins des écoquartiers et rallions-nous au bon sens de Michèle Kunzler qui dans un commentaire à un mien billet précédent plaide pour la diversité des expériences.

 

 

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