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Vu du Salève - Page 555

  • David gagnera-t-il face au Goliath administratif?

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    hiler souriant.jpgLa nouvelle passera sans doute inaperçue du grand public. Pourtant la révolution budgétaire est (enfin) en marche à Genève. En 2011, l'Etat de Genève sera entièrement piloté au travers d'une cinquantaine de programmes de prestations. Le budget de l'Etat pourrait ainsi tenir en deux ou trois pages.

    Finis les centres de responsabilités et les innombrables lignes budgétaires qui donnaient un semblant de transparence au ménage public et un semblant de pouvoir au Grand Conseil, mais qui avaient surtout pour effet de brouiller toute lecture politique pertinente de cet acte majeur qu'est l'allocation des impôts aux différentes tâches publiques.

    Dans sa séance d'aujourd'hui, le Conseil d'Etat a défini les fameux 50 programmes, annonce le communiqué de presse hebdomadaire du gouvernement. Mais il n'en donne pas la liste. Il explique aussi que cette nouvelle manière de préparer le budget permettra des "comparaisons pertinentes avec des cantons aux caractéristiques similaires", sans dire lesquels. Je me réjouis de cette comparabilité sans trop y croire.

    Voilà des décennies que la Confédération tient des statistiques sur les coûts comparés des grandes politiques publiques, sans que jamais les députés s'en soient réellement saisies pour s'interroger sur le prix de revient des prestations genevoises, dont la facture est presque toujours supérieure voire très supérieure à des cantons comparables. Mais saluons à ce stade la ténacité de David. Gageons que le Goliath administratif n'a pas dit son dernier mot.

    Question conservera-t-il les finances ou reprendra-t-il le département du Territoire? Cruel dilemme. La réforme du budget pourrait y succomber ou être dénaturée.

    A lire d'anciennes notes sur le sujet ici et , où l'on constate que Genève n'est pas pionnier en la matière.

     

  • Leuenberger va-t-il démissionner?

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    Il est 17h. je mets à jour ce billet posté ce matin. Les camarades commencent à s'impatienter. Le jeune syndicaliste Jean-Christophe Schwaab demande à son tour la démission de Moritz Leuenberger. Et sur son blog, mon confrère Pascal Décaillet inaugure une série "Dis, papa, c'est encore loin le 16 septembre!".

    sondage leuenberger 15 juin 09.jpgIncroyable cette capacité qu'ont mes confrères à penser en boucle et à répéter les mêmes idées reçues. C'est surtout vrai de la radio qui depuis qu'elle se débite en tranche d'un quart d'heure nous serine toujours les mêmes nouvelles: un véritable fast food audio. Dix ou douze nouvelles, le reste n'existe pas. Ces jours, j'ai même l'impression qu'il n'y en a que deux de nouvelles: Le procès de Cécile B et et le départ de Pascal C. La première tente de sauver sa peau (encore qu'elle n'est pas en danger), le second tire sa référence et s'autocongratule.

    Et Moritz L., doyen du gouvernement suisse, que pense-t-il de ce remue-ménage? On ne l'entend pas. Et Micheline C-R, socialiste, qu'on a peu entendu critiquer Pascal C et sa politique de santé, que dit-elle? Même mutisme.

    morges sous rire merz.jpgLe président Merz l'a déclaré hier, qui inaugurait à Morges sous rire une exposition de caricature qui lui était consacrée: " Le sujet de la succession d'un membre du Conseil fédéral est tabou. C'est l'affaire du Parlement."

    Incroyable pays, dont les gouvernements sont condamnés au silence à popos des personnalités avec lesquelles ils devront travailler des années durant. Mais cela fait partie du génie suisse.

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  • MBG et Sarkozy

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    mbg sondage 15 juin 09.jpgMBG.jpgLe libéralisme rassemble sans doute notre ex-ministre des Ecoles, puis des Finances de la République et canton de Genève et l'ex-ministre du Budget, puis de l'Intérieur, puis de l'Economie et des finances, puis de l'Intérieur, devenu hyperprésident de la République française. Tous deux dans leur registre et leur dimension font l'actualité ces jours.

    Martine Brunschwig Graf est considérée, sans être plébiscitée, par les internautes de la Tribune comme le meilleur successeur (dit-on meilleure successeuse?) de Pascal Couchepin au Conseil fédéral (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

    sarkozy mains jointes.jpgNicolas Sarkozy, fort de son petit 28% aux Européennes- petit en comparaison des scores de Berlusconi et de Merkel - est dans les starting-blocs pour relancer son quinquénat et maintenir la pression réformatrice sur une France qui renâcle mais en redemande encore. Selon le Figaro de ce matin, 57% des Français souhaitent que le gouvernement poursuive les réformes annoncées. Au même rythme.

    Et c'est à Genève cet après-midi, explique  le quotidien gouvernemental en page 3, que le président français annoncera les axes internationaux de sa feuille de route avant d'en détailler les politiques internes le 22 juin prochain - sans réplique - devant le Parlement et le Sénat réunis en Congrès à Versailles: une première sous la Ve République.

    Que dira ce jour Sarkoléon en terre genevoise? Ce sera un discours "fondateur" que le président prononcera devant l'OIT à l'occasion du Sommet mondial sur la crise mondiale de l'emploi.

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