Le Nicaragua est le pays le moins violent de l'Amérique centrale, juste derrière le Costa Rica et loin devant ses voisins, Guatemala, Honduras, où la violence est endémique, les meurtres et les assassinats sont monnaie quotidienne. Comment ce pays ravagé par la dictature et par la guerre et qui n'est ni à l'abri d'une rechute ni préservé d'un débordement des mafias de la drogue qui règne dans la région est-il parvenu à rétablir la paix civile, se demande The Economist dans sa dernière édition.
Ses gendarmes ne sont pourtant pas très nombreux et sont mal payés, mais ils sont secondés par des brigades de volontaires qui encadrent la jeunesse, viennent au secours des femmes. De quoi inspirer Genève?