Dans son costume gris, l'ex-diplomate François Nordmann n'est pas sorti de sa copie qu'il a lue avec attention. Travers professionnel d'un homme qui sait le poids des mots et le choc des postures? Nulle référence au thème imposé par l'Eglise catholique chrétienne qui l'invitait dans le cadre de son cycle de conférence "Les lumières de midi" à réfléchir à la question richesse et pauvreté.
Etonnante neutralité de ce grand commis de l'Etat pourtant retiré des affaires depuis quelques lustres. On ne connaîtra donc pas ses motivations profondes qui l'on conduit des années durant à courir les chancelleries au service de la Suisse. On ne saura rien de ce mystère qui fait naître les uns ici à Genève, temple des assurances, et d'autres à Dacca, à Addis Abeba ou ailleurs, où le pain quotidien est un combat quotidien.