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Vu du Salève - Page 241

  • Et si AET remplaçait Poggia?

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    Emery Torracinta guiraud 2012.jpgAET pour les intimes, c'est Anne Emery-Torracinta, ci-devant ministre genevoise de l'Instruction publique (et non de l'Education nationale). Comme quelques autres avant elles, AET voit son nom à rallonge réduit à son acronyme par les gens pressés: MBG pour Martine Brunschwig Graf, MCR pour Micheline Calmy-Rey, EWR pour Eveline Widmer-Schlumpf... JSA... JSA? Johann Schneider Ammann a échappé à cette règle. Trop inconnu sans doute, le ministre oblige les médias à écrire son patronyme en entier.

    Mais revenons à l'essentiel, le budget de l'Etat de Genève, 7,8 milliards de francs, actuellement en état de mort clinique, parce que le MCG, qui a voté avec la droite le "Personal Stop" (contre l'avis du gouvernement), a aussi voté avec la gauche (contre l'avis du gouvernement) le versement en 2016 de l'annuité aux fonctionnaires qui ne sont pas encore au sommet de leur classe salariale.

    Trois fois sanctionnés par ses propres troupes, par l'opposition et par les grévistes qui occupent la rue, la majorité gouvernementale aurait dû démissionner. C'est ce qui se passe dans la plupart des démocraties quand le gouvernement perd la confiance du parlement. Pas en Suisse, car chaque ministre n'est pas élu comme membre d'un gouvernement sous la férule d'un premier ministre, mais individuellement. Il doit ensuite composer avec son parti pour cohabiter au mieux avec ses collègues.

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  • Quelle est la productivité de la fonction publique?

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    productivité ocde.jpg

    "La baisse continuelle des investissements par les entreprises en Suisse, d’une part, et la faible productivité du travail, d’autre part, laissent supposer que la Suisse ne sera plus capable de remplir à l’avenir son cahier des charges et les promesses faites à ses citoyens." Sympa Catherine Mann. "Assise à ses côtés, la cheffe du SECO, Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, semblait de plus en plus mal à l’aise sur sa chaise en écoutant ce bilan peu reluisant."

    Je tire cette citation de l'édition de mercredi de mon journal préféré. Qui a lu cette prédiction pessimiste de l'OCDE relayée hier par le SECO. On se gargarise d'être les champions de l'innovation, mais ça ne suffit pas. Le club des riches ne donne pas un bon carnet à notre petit pays.

    Qu'en pense les syndicats de la fonction publique?  Où se situe l'administration publique genevoise en termes de productivité du travail?

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  • Avully ouvre son presbytère vide à une famille de réfugiés. Que fait Bardonnex?

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    compesieresavant 1900.jpgLa cure de Compesières est promise à devenir une extension de la Mairie de Bardonnex.

    Outre que l'emprise de cet espace vital me paraît discutable compte tenu du rôle de plus en plus congru que jouent les communes à Genève et que son acquisition par la municipalité viole la lettre constitutionnelle (article 218), sinon l'esprit de l'inaliénabilité (sans doute contestable) des biens curiaux (les biens des églises que la République radicale avait nationalisés avant de les leur restituer en 1907), on pourrait imaginer une destination plus ouverte au public du château de Compesières, comme celle d'accueillir le musée des Suisse à l'étranger qui doit quitter le domaine de Penthes et de créer, à Compesières, le musée des migrations (celles des Suisses en terres étrangères et celles des étrangers en Suisse).

    Un tel projet aurait de quoi séduire un mécène. Tout près de l'ancienne commanderie propriété de l'internationale des chevaliers de Malte jusqu’à la révolution française (lesquels y tiennent encore un musée), vit un riche étranger, dont j'ai lu dans la revue des 300 plus riches de Suisse que Bilan vient de publier, qu'il a renoncé à son statut de réfugié fiscal pour devenir un bon et loyal contribuable genevois et de l'ancienne commune de Compesières.

    Cette introduction pour dire que la cure de Compesières pourrait facilement accueillir une ou deux familles de réfugiés durant quelques mois, sans mettre en péril le projet du maire. Le maire d'Avully vient, nous apprend la Tribune de ce jour, d'ouvrir l'ancien presbytère à une famille de requérants.