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Vu du Salève - Page 236

  • Une bonne année...

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    Se souhaiter une bonne année, quoi de plus normal, quoi de plus banal, quoi de plus essentiel pour un vivre ensemble qui ne sait plus trop la nature du fil qui le tient ni celle du couturier. Contrat social, cher à Rousseau, fatalité, sentiment d'appartenance, lieu de naissance qui, là, vous fait Français de parents étrangers et ici vous maintient étranger des générations durant alors que la langue de vos parents et leurs traditions peuvent vous être étrangères...

    Se souhaiter une bonne année n'est pas sans effets pervers. Imaginer une année sans accident, sans maladie! Personne pourtant ne souhaite la mort des carrossiers ni la mise en péril des professionnels de la santé. Et si vos vœux de prosperité se réalisaient pour tous, combien de services sociaux tomberaient soudain au chômage...

    Quant aux vœux de bonheur, on les adresse aux amoureux qui officialisent leurs relations (sachant qu'un couple sur deux éclatera), plus tant au tournant de l'an. Le temps présent est-il à ce point maussade que le bonheur ne soit même plus le but commun comme au temps des lendemains qui chantent? Je ne crois pas que le monde soit moins sûr. 

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  • La RTS finit mal l'année

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    image.jpegMein Kampf incite-t-il à la haine raciale? Je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas. Martina Chyba l'a-t-elle lu? Peut-être. La journaliste de la RTS avait un avis tranché sur le 19:30 ce mercredi 30 décembre. Sur le ton d'une pasteure, elle a dit combien ce brûlot était mal écrit, infâme dans son contenu, mais qu'il ne faut pas en empêcher la publication pour autant. Comme si elle, la RTS ou quiconque d'ailleurs pouvaient le faire d'un livre que les libraires genevois vendent à quelques dizaines d'exemplaires par année et qu'on trouve sans peine sur le net.

    Brûler ce livre serait agir comme le régime hitlérien et toutes les dictatures, a asséné la journaliste. Incroyable! Ainsi tous les livres se vaudraient et devraient échapper au pilon? 

    Dans la même séquence, un libraire de la librairie du Boulevard a eu cette réponse: "Notre métier, c'est de vendre des livres." Il est vrai que chacun fait son métier. Mais est-ce la mission du service public de participer à cette opération commerciale?

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  • L'argent tabou aux HUG

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    pulsation.jpgC'est l'histoire d'une fumeuse invétérée.

    Depuis 14 ans, la cigarette colle aux lèvres de Nicole. Deux à trois paquets par jour. "A l'époque, raconte-elle dans Pulsation, le magazine des HUG, tout le monde fumait, A la maison, au bistrot, au bureau,... partout!" En 2005, sa mère, grande fumeuse elle aussi, décède. Nicole n'abandonne pas la clop. Six ans plus tard, le 17 avril 2011, elle ne peut plus respirer. Ses poumons sont obstrués.

    Urgence. Arrêt de travail. Claustration à domicile. Bonbonne d'oxygène. Le miracle survient le 10 décembre 2012. Deux poumons sont disponibles. Transplantation au CHUV. "Aujourd'hui, je vais en montagne je marche sans essoufflement, je voyage. Après 50 ans, on a encore de belles choses à vivre", lance-t-elle. Avec un sourire gourmand, ponctue le rédacteur, avant de poser ce constat: L'OMS estime que l'obstruction des poumons sera la troisième cause de mortalité dans le monde.

    N'est-ce pas merveilleux! Cette belle histoire clôt le numéro de janvier février de Pulsation, curieusement pas encore en ligne sur le site de l'établissement public.

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