Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu du Salève - Page 228

  • Trump, le www d'Ivanka et le "gridlock" genevois

    Imprimer

    image.jpegNo labels, c'est au cœur de l'empire un groupe de pression qui s'est mis en tête non pas de réconcilier les deux bords de la politique américaine, mais de tenter de leur faire partager quatre objectifs fédérateurs dans l'idée qu'une dynamique nouvelle permettrait de sortir le Congrès américain de la logique de blocage dans laquelle il s'est enferré depuis quelques années. 

    Le groupe qui a rassemblé 1500 personnes lors d'un grand raout en automne dernier a rencontré Donald Trump récemment, lequel s'est dit séduit par cette feuille de route pragmatique, lis-je dans un commentaire de Gillian Tett du FT (auteur de L'or des fous qui décrypte comment JP Morgan a inventé deès 1994 des instruments financiers qui contribuė au krach de 2008, qu'elle avait annoncé dès 2006, dit Wikipedia).

    L'infâme n'a pas fini de nous surprendre. Il va sans doute prochainement mettre en scène sa fille Ivanka et son www.

    Lire la suite

  • Les coûts du CEVA crassement sous-évalués

    Imprimer

    ceva finance 31 dec 2015.jpgUne cuiller pour papa, une cuiller pour maman, une cuiller pour tonton Jules, on connaît la chanson. Pour faire avaler une soupe à gosse, il faut y aller méthodiquement et louche après louche.

    Il en va de même des grands projets, dont on ne nous dit jamais le vrai prix au départ. Voyez le CEVA, nous avons voté une seule fois sur ce projet devisé à 1,5 milliard de francs. Il ne s'agissait pas du crédit initial (loi 8719) de 400,8 millions, qui lui fut adopté en juin 2002 par le seul Grand Conseil (et encore ce vote ne concernait que la part genevoise de la facture soit 44% du tout, celle acquittée par la Confédération résultait d'un contrat signé par les CFF et le Canton en... 1912), non, les Genevois ont voté sur une première rallonge de 106,9 millions (loi 10444), ce qui représentait tout de même une hausse des coûts de 25% par rapport au crédit initial voté sept ans plus tôt. Les 8 millions qui mettent ces jours en colère le populaire conseiller d'Etat Barthassat ne sont donc que des clopinettes. Dénoncer les CFF et donc Berne de ce dépassement relève de la tartufferie.

    Mais là n'est pas l'essentiel et sans doute pas le dernier dépassement, ni le dernier rabotage (cf les tuiles de verre de Nouvel) d'un projet qu'on a amputé dès le début d'un élément essentiel: les parkings d'échange à proximité immédiate des gares et les lignes de bus devant rabattre la foule des pendulaires sur le RER lémanique. Pas un franc des 1,5 milliard n'est destiné à cet usage.

    Lire la suite

  • Brexit , Swissit, les démocrates apeurés

    Imprimer

    Ça paraît mal parti pour David Cameron et l'Europe. Ça ne va pas mieux en Suisse, qui a voté son Swissit le 9 février 2014 déjà. Fidèle au mandat populaire, Berne propose l'application de la Constitution, une fermeture unilatérale de la Suisse aux travailleurs de l'UE si leur nombre dépasse un certain quota. Le PLR et le PDC en panne de leader sont cois.

    Qu'en pensent leurs électeurs? Qu'une politique de quota n'est sans doute pas la panacée mais que c'est peut-être bien le moindre mal, voire même la moindre prudence. Personne ne s'aventure en montagne en hiver sans chausser des pneus neige. 

    Bruxelles aime les pays plat où ses directives, ici la libre circulation des travailleurs, s'appliquent partout sans exceptions. Chacun sait que cette liberté est moins celles des travailleurs que celle des entreprises puisque seuls ceux qui ont un contrat de travail, les mieux formés ou les plus expérimentés, tous étant moins chers, sont libres de circuler. 

    Lire la suite