L'octroi, vous connaissez? C'était un impôt que naguère les villes percevaient sur les marchandises importées. Désormais les citadins, non contents de bénéficier de transports publics payés largement par tous les contribuables, y compris ceux des communes périphériques - plus de la moitié du budget des TPG est couverte par le canton - veulent pour leur quiétude et leur santé rétablir des péages sur les ponts et les routes. Autant de portes et de murailles électroniques! Que dirait le père de la République, James Fazy, qui fit abattre les remparts? Aujourd'hui, les commissions des monuments et des sites, du patrimoine et du moellon interdirait pareille atteinte à notre environnement culturel.

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Réagissant à la perspective intitulée "Vernier en pleine crise d'adolescence tardive", Yvan Rochat, le maire de Vernier a envoyé une lettre de lecteur que la Tribune a publiée le 4 septembre. Je l'a reproduit ci-dessous. Le magistrat Vert a formellement raison de rappeler que l'adolescence de Vernier a eu lieu de 1950 à 1980 lorsque la commune a passé de 3900 à 27'000 habitants. Epoque bénie que ce Vernier des Trente Glorieuse, écrit-il. Certes! N'empêche que Vernier est aujourd'hui face à de nombreux problèmes, dont ni les habitants de cette commune, ni ses autorités municipales ne sont responsables.

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Pour Dali, c'était le "centre du monde". Pour lesGenevois, le bout du monde. Une gare de province. Comme Cornavin, un cul de sac ou une tête de ligne, c'est selon, pour les TGV. Mais cette gare, contrairement à celle de Cornavin, est promise à un bel avenir européen. Elle sera bientôt l'objet d'une métamorphose tout en couleurs, due au cabinet d'architecte catalan L35 (et ici). Un groupe barcelonais réalisera, ce que le Le Point de cette semaine, décrit comme "un kaleidoscope de bâtiments, coiffés d'une pergola, flanqué d'un imposant galet de céramique argenté qui abritera un centre sportif". Cette ville, c'est...

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