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Urbanisme, urbanité - Page 49

  • D'où tu viens, où vas-tu?

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    info mobilités 6 avril caméras.jpgD'où tu viens, où vas-tu? C'est en gros à ces deux questions que tentent de répondre les ingénieurs de la mobilité, dont l'enquête 2011 perturbe ces jours l'écoulement des pendulaires aux frontières du petit canton de Genève.

    On notera cette La Palissade qui dans la plupart des autres villes n'en est pas une, si Genève n'était pas coincé dans des frontières politiques, dont on commémorera tantôt le 200e anniversaire, on ne parlerait pas de frontaliers et les électeurs MCG seraient orphelins et sans doute dispersés dans tous les  autres partis du spectre politique. Ils n'existeraient pas.

    On se demande d'ailleurs pourquoi le conducator d'Onex ne s'en prend pas aux pendulaires de la côte, sans doute parce qu'il espère faire souche en Pays de Vaud. Ces "commuters" - ils parlent le plus souvent anglais au travail - ne viennent-ils pas autant que les habitants de la France voisine concurrencer l'emploi des Genevois?

    Mais là n'est pas le sujet. Revenons à la mobilité au travers d'une frontière qui n'a pas fini de faire des dégats dans les têtes et donc à la question initiale...

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  • Ah, Zurich! Ah, Basel! Oh Genève!

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    conseil d'etat.jpgOutre la fessée administrée aux garnements de la Constituante - une réaction assez puéril d'un gouvernement qui n'a eu de cesse de mettre les bâtons dans les roues d'une assemblée voulue par 80% des Genevois en février 2008 - notre Conseil d'Etat a annoncé mercredi qu'il retourne ce jeudi à Chamonix sur les bancs de l'école. Les professeurs sont:

    - l'ancien maire de Zurich, le socialiste Elmar Ledergerber, dont la Genève officielle avait boudée l'excellente conférence donnée, le 7 mars 2008, à Uni Bastions à l'invitation de la Nouvelle société helvétique et la Fondation pour Genève,

    - l'incontournable machine à moudre des idées Xavier Comtesse d'Avenir Suisse qui expliquera sans doute à nos sept sages combien les pouvoirs mous (soft power) font le monde de demain tandis que leur hard power coupe les cheveux en quatre dans des territoires archaïques

    - et le professeur Jacques Lévy, professeur ordinaire de géographie et d’aménagement de l’espace à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, que je n'ai pas l'honneur de connaître. En revanche, j'ai suivi avec attention les travaux du professeur Harry Gugger, ex-membre du bureau Herzog & de Meuron (à qui l'on doit MetroBasel), qui, à l'invitation de la Chambre de commerce et d'industrie de Genève, pense qu'on peut largement loger 100'000 nouveaux Genevois dans un cercle de 3 km autour du centre ville.

    Les géographes, urbanistes, futurologues et autres juristes de notre bonne Alma Mater apprécieront sans doute de n'être pas invités. Le Conseil d'Etat aurait pu également inviter l'architecte genevois Charles Pictet à qui l'on doit le premier concours sur le quartier La Praille Acacias et qui propose une vision pour Genève d'une belle ambition en délocalisant la gare de La Praille à Colovrex. *

    On n'est, c'est vrai, jamais prophète en son pays...

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  • Genevois d'ici et d'ailleurs: où est le problème?

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    genève démographie.jpgExcellente double page ce matin dans mon journal préféré.

    Genève peine à maîtriser sa croissance entend-on dire de gauche et de droite et surtout parmi les décroissants, qui contaminent tous les camps, des productivistes type marteau et faucille au type bonus et marchands (les deux internationales).

    Un graphique m'interpelle pourtant [cliquer sur l'image pour l'agrandir]. La croissance démographique que nous connaissons aujourd'hui est bien moindre que celle des années 50 et 60. Certes, une partie de cette croissance est cachée par ce graphique qui ne montre que la croissance dans le canton.

    Mais ce qui frappe le plus c'est que dans les années 50 et 60. les Genevois ont répondu rapidement en construisant des cités satellites qui hébergent aujourd'hui des dizaines de milliers d'habitants. Est-ce à dire que les politiciens du XXIe siècle n'arrivent pas à la cheville de ceux qui ont géré le canton et les communes durant les trente glorieuse?

     

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