D'où tu viens, où vas-tu? C'est en gros à ces deux questions que tentent de répondre les ingénieurs de la mobilité, dont l'enquête 2011 perturbe ces jours l'écoulement des pendulaires aux frontières du petit canton de Genève.
On notera cette La Palissade qui dans la plupart des autres villes n'en est pas une, si Genève n'était pas coincé dans des frontières politiques, dont on commémorera tantôt le 200e anniversaire, on ne parlerait pas de frontaliers et les électeurs MCG seraient orphelins et sans doute dispersés dans tous les autres partis du spectre politique. Ils n'existeraient pas.
On se demande d'ailleurs pourquoi le conducator d'Onex ne s'en prend pas aux pendulaires de la côte, sans doute parce qu'il espère faire souche en Pays de Vaud. Ces "commuters" - ils parlent le plus souvent anglais au travail - ne viennent-ils pas autant que les habitants de la France voisine concurrencer l'emploi des Genevois?
Mais là n'est pas le sujet. Revenons à la mobilité au travers d'une frontière qui n'a pas fini de faire des dégats dans les têtes et donc à la question initiale...