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université - Page 40

  • L'odeur des Genevois

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    L'odeur et le bruit. L'expression fait corps avec Jacques Chirac depuis 1991 et a fait la fortune de la bonne pensance hexagonale. Je ne connaissais pas la version pontificale de l'expression jusqu'à la lecture de L'Echo Magazine de cette semaine. Dans son éditorial, le réd en chef de la revue catholique romande cite cette phrase du pape François: Un pasteur doit sentir l'odeur de ses brebis. Patrice Favre en tire argument pour supputer la sympathie du pape à l'idée de réinstaller un évêque à Genève,  bientôt 600 ans après la fuite du dernier titulaire à Annecy. En 1533.

    Serait-ce une bonne chose pour les catholiques genevois qu'un évêque entier vienne sentir leur odeur? Quelle est-elle au fait? Inodore comme l'argent? Je ne saurais en juger. Ce qui est certain, en revanche, c'est qu'en ce temps où chaque paroisse brandit à nouveau son drapeau et affirme son identité d'autant plus fort que ses rangs se clairesèment, le débarquement d'un prélat au bout du lac suscitera quelques remous. Les mauvaise langues disent parlant du vicaire actuel qu'il est plus auxiliaire qu'évêque et que son secrétaire général le roule un peu trop souvent dans la farine. Pour tout dire, je n'en sais rien, ne fréquentant pas le 13 rue des Granges.

    http://www.echomagazine.ch/edito-la-haut-sur-la-montagne

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  • Vieux grimoires, vieux manoir. Nos mémoires.

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    IMG_6969.jpgÉtrange et stimulante installation que celle d'Alain Pittet. Le Genevois était invité ce 25 avril chez un non moins étrange et expert Genevois, émigré aux confins du Grand-Genève - encore qu'on soit partout à Genève, puisque l'esprit souffle où il veut, n'est-ce pas! C'était donc sur les hauteurs de Morges, là où le gros de Vaud hésite encore entre la vue sur le lac et les premières ondulations alémanes. Au château de Saint-Saphorin sur Morges, usé comme le sont les veilles dames qui n'ont plus les moyens de s'entretenir, mais gardent une fière allure et que les rides mêmes embellissent.

    Alain Pittet est notre voisin. On le savait peintre à ses heures. On ne le connaissait pas entiché des grimoires et d'une aisance légère et mystérieuse à les torturer, quand, hors d'âge et oubliés, ils dorment  sur des rayonnages de bois jaunis ou demeurent, sans voix, empilés dans la promiscuité de prisons en carton, donnés à de bonnes œuvres ou en quête de curieux égarés, qui peut-être feuillèteront leurs pages qu'aucun oxygène n'a ravivé ni aucun regard n'a parcouru depuis des lustres, que dis-je des siècles.

    Alain Pittet a disposé des pages de vieux grimoires de XVIe XVIIe siècles. Des traces de mémoires. Il parle des tissus que des inconnus ont malaxés jusqu'à la consistance de la pâte à papier. Première transformation d'une matière à qui il veut donner une nouvelle vie.

    Qu'y voir, outre la teinte de la corne?

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  • Les Verts, pensez-y! Avant qu'ils ne disparaissent...

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    Un tram passe dans les Rues Basses. Mon œil capte à la dernière seconde un slogan: Les Verts, pensez-y, mon cerveau décode aussitôt: Les Verts, pensez tri. L'homophonie est trop évidente. Fortuit? Les Verts, comme le coucou, se servent-ils d'un slogan public pour prospérer dans l'air du temps? Finaud!

    FAQ: cet air du temps est-il toujours favorable aux Verts. Associer son avenir même subliminalement à une politique de recyclage, désormais largement partagée par tous, sera-ce suffisant? Nucléaire, mobilité, bio, dans la plupart de leurs marques de fabrique, les écologistes doivent faire face à des concurrents qui ne sont pas tous politiques.

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