«De l'euthanasie pure et simple!» c'est la réaction de Philippe Barraud aux propos de Christophe Darbellay dans le Matin Dimanche sur le coût de la fin de vie. Le publiciste cite le président du PDC suisse dans son blog Commentaires: «Certains pays comme la Scandinavie disposent de critères médicaux et éthiques pour prendre ce genre de décisions.»
«La Scandinavie n’est pas un pays, commence par répondre Philippe Barraud. Mais, poursuit le publiciste, certains pays du Nord, y compris la Grande-Bretagne, appliquent des critères économiques et statistiques littéralement meurtriers pour les personnes de plus de 75 ans, puisque les soins, dialyses et autres opérations leur sont par principe refusés, à moins qu’ils ne puissent les payer. C’est de l’euthanasie pure et simple...» Vraiment?
Sur un ton tout aussi définitif, Alain Hubler écrit sur son blog: «Si chacun a le droit de se poser la question de la souffrance, de la vie à tout prix, de la fin, de la vie et de la mort du point de vue éthique, cela me paraît parfaitement scandaleux de se la poser dans une optique économique. En effet, s’il y a bien un domaine où il est difficile d’abuser – la théorie des « abus » est tellement à la mode – c’est dans mort.»
Et la naissance, ajouterais-je, cher blogueur, le début de la vie, frappé des mêmes inconnus du fait des progrès incessants de la médecine? Fin et début n'ont pas fini de poser des questions éthiques et économiques qui s'ajoutent à celles toujours irrésolues des fins et des origines de la vie...