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Politique - Page 119

  • Fins de vies: parlons-en!

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    darbellay matin dimanche euthanasie.jpg«De l'euthanasie pure et simple!» c'est la réaction de Philippe Barraud aux propos de Christophe Darbellay dans le Matin Dimanche sur le coût de la fin de vie. Le publiciste cite le président du PDC suisse dans son blog Commentaires: «Certains pays comme la Scandinavie disposent de critères médicaux et éthiques pour prendre ce genre de décisions.»

    «La Scandinavie n’est pas un pays, commence par répondre Philippe Barraud. Mais, poursuit le publiciste, certains pays du Nord, y compris la Grande-Bretagne, appliquent des critères économiques et statistiques littéralement meurtriers pour les personnes de plus de 75 ans, puisque les soins, dialyses et autres opérations leur sont par principe refusés, à moins qu’ils ne puissent les payer. C’est de l’euthanasie pure et simple...» Vraiment?

    Sur un ton tout aussi définitif, Alain Hubler écrit sur son blog:  «Si chacun a le droit de se poser la question de la souffrance, de la vie à tout prix, de la fin, de la vie et de la mort du point de vue éthique, cela me paraît parfaitement scandaleux de se la poser dans une optique économique. En effet, s’il y a bien un domaine où il est difficile d’abuser – la théorie des « abus » est tellement à la mode – c’est dans mort.»

    Et la naissance, ajouterais-je, cher blogueur, le début de la vie, frappé des mêmes inconnus du fait des progrès incessants de la médecine? Fin et début n'ont pas fini de poser des questions éthiques et économiques qui s'ajoutent à celles toujours irrésolues des fins et des origines de la vie...

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  • Pour une démocratie bornée

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    coureurs grecs.jpg"Imaginons une bio-Constitution pour servir la planète" C'est le titre du propos que tient ce matin dans Le Monde Dominique Bourg, professeur de philosophie à Lausanne. Borner la démocratie est une question de survie de l'espèce écrit-il dans le cahier que le quotidien consacre à La République des idées. "Le cosmos antique bornait les désirs et les possibilités d'action des citoyens grecs. la démocratie moderne est en revanche inséparable des possibilités en apparence infinies de la puissance des technologies et du marché".

    La démocratie à venir doit donc résoudre la fin des ressources. Nous avons du pétrole pour 100 ans au mieux, de l'or du palladium de l'argent pour 15 ans, du plomb, du cuivre, du zinc pour 30 ans peut-être, note Dominique Bourg qui en croit pas au progrès infini et cite plutôt la fin de la civilisation Maya. Bref il nous faut inventer un régime politique qui borne le pouvoir des individus par un autre pouvoir collectif qui ne peut être le pouvoir anonyme du marché.

    D'où l'idée de créer un bicaméralisme, où la "chambre haute serait destinée à légiférer exclusivement au sujet des grands enjeux". Un nouvel élan pour le Conseil des Etats. Fonctionner comme un frein à l'action "toujours plus", "toujours mieux", qui saisit la politique comme si la démocratie était à l'image d'un supermarché où les droits seraient offerts sans limite et quasi gratuitement. Faut-il, ose le professeur de l'UNIL, transformer la fonction présidentielle en garant à long terme de la survie de l'espèce.

    Mais qui élirait ce dictateur éclairé? Et la prospérité durable n'est-elle pas déjà inscrite dans toutes les constitutions du monde?

    PS: La République des idées est organisée à Grenoble du 8 au 10 mai. Impossible d'y aller en train depuis Genève. A quand un axe Bâle Genève Grenoble? Pas tant que l'horizon ferroviaire genevois se borne de Cornavin à Annemasse!

  • Non au découpage de la Suisse en sept régions: Genève lâche le Valais!

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    suisse 7 régions.jpgLa décision est passée inaperçue et n'a au fond qu'un impact limité. Mais la saveur des informations tient parfois à un regard. Le Conseil d'Etat a donc décidé hier de refuser le découpage national de l'Office fédéal de la statistique qui divise depuis 1998 le territoire suisse en sept régions. Le Valais n'a rien à voir avec Genève, écrit en substance et en termes plus mesurés notre gouvernement.

    Nos sept sages veulent bien être statistiquement fondus, si les comparaisons européennes l'exigent, avec le canton de Vaud ou avec l'ensemble des cantons de la Suisse romande. Mais ils  considèrent que l'axe des trois cantons qui forment la haute vallée du Rhône n'a pas de pertinence.

    Dommage!

    La haute vallée du Rhône est pourtant un concept marketing qui aurait un sens au niveau européen et même mondial et pas seulement au plan viti-vinicole (Vaud redécoupe ces jours ses AOC viticoles en cinq région: La Côte, Lavaux, etc. démontrant que l'AOC Genève suffirait à distinguer le micro-canton du bout du lac qui espère s'élargir aux frontières floues de l'agglo).

    Elle correspond aussi à une réalité footballistique depuis que le FC Sion joue au stade de Genève... Constantin patron du FC Haute vallée du Rhône et voilà notre région projetée dans la Champions League.

    Elle est aussi une réalité sociologique, car Genève, c'est bien connu, est la plus grande ville du Valais.

    Elle est enfin une réalité au sein du Conseil du Léman dont les trois membres suisses sont Genève, Vaud et le Valais. Et j'oublie sans doute d'autres liens qui font de l'axe Chancy Gletsch une unité qui mérite d'exister.

    Que fait Décaillet face à cette forme d'exclusion!?

    En butinant autour de ce thème statistique, je suis tombé sur cet atlas interactif des régions européennes. Intéressant quoiqu'un peu daté.