Ouf! Semaine chargée, qui m'a empêché d'alimenter mon blog. Ce ne sont pas les sujets qui manquent. Un référendum dans ma commune, le premier de son histoire (j'y reviendrai). La presse américaine qui s'effondre et les journalistes du prestigieux New York Times qui subissent une baisse de leur salaire de 5%. Et ce billet de blog posté par David Divorne et intitulé: "Et si on mettait le concepte de l'armée de milice au service de la santé?". L'enfer comme chacun sait est pavé de bonnes intentions...
Faut-il rétablir la corvée pour sauver le système suisse de santé et plus généralement les systèmes de santé du monde dit industrialisé?(Encore que ce qualificatif n'a plus grand sens à l'heure oùl'Amérique nationalise ses banques et ses constructeurs automobiles et pourrait même perdre son triple AAA de pays qui remboursent toujours ses dettes)
La réponse comme toujours n'est pas évidente. Et un minium de réflexion montre que déjà toutes une série de personnes ne survivent décemment que parce que leurs proches acceptent de les soigner. J'admire en particulier les familles d'enfants handicapés qui se mobilisent parfois sans compter.
Certes comme le souligne un commentaire sous le blog cité, le service civil peut être une manière détournée de recourir à une main-d'oeuvre gratuite pour les hôpitaux et les homes. Il suffirait en fait de facturer aux entreprises ces heures comme celles des travailleurs et de verser la contrepartie à l'impôt général. L'on pourrait coupler service civil obligatoire et paiement de l'impôt.