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Politique genevoise - Page 46

  • 36 millions pour des prunes (à l'alcool)

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    poire à l'alcool.jpgÇa fait combien de décennies pour ne pas dire de siècles et même de millénaires qu'on conserve des fruits et toute sorte d'autres choses dans l'alcool? Qui n'a pas dégusté des cerises à l'eau de vie? Qui ne s'est pas étonné de voir une poire plus grosse que le goulot nager dans la williamine? Qui  n'a pas admiré le bateau en bois habilement glissé dans la bouteille de gnôle? Qui n'a pas eu un haut le coeur en voyant un cerveau ou un crapaud conservé dans l'alcool ou le formol?

    Et bien voilà que Genève veut/doit dépenser 36 millions pour sécuriser les conserver du Museum, nous dit ce matin mon journal préféré. On se pince et on se dit que le principe de précaution et les règlements concoctés en chambre n'ont pas fini de creuser la dette des collectivités publiques et de priver les pauvres de leurs subsides, les élèves des professeurs et les malades des soignants. Car ces 36 millions devront bien être pris quelque-part.

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  • SDA: la cité satellite de Bernex est une erreur

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    berenex cite nouvelle carte.jpgVoilà bientôt 50 ans que Genève n'a pas construit de cités satellites. Les Meyrin, Onex, Vernier, Le Lignon, c'était les années 50 et 60, des cités à la campagne, séparées des villages qui leur ont donné leur nom. Je parle évidemment du micro-territoire genevois, celui sur lequel nos très nombreux élus (plus de mille avec les municipaux pour un territoire plus petit que Paris) ont un peu de pouvoir. Au-delà de la frontières, nos voisins, français mais aussi vaudois, ont étendu les villages et les bourgades sans considération de la terre agricole.

    De ce côté-ci, le syndrome du hérisson et de l'écureuil ont créé le concept des SDA, les surfaces d'assolement, des terres que la poignée de paysans encore en vie doit pouvoir labourer, ensemencer de blé et planter de patates, en cas de crise alimentaire.

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  • Cornavin: les millions de l'erreur originelle du CEVA

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    ceva rade agglo fvg.pngQui se souvient qu'en juin 2002, par une journée caniculaire annonciatrice de vacances, le Grand Conseil genevois vota la loi 8719, qui ouvrait un crédit de 400,8 millions? C'était la part cantonale pour la construction du raccordement ferroviaire entre La Praille et les Eaux-Vives et l'adaptation des voies existantes entre Cornavin et la frontière suisse vers Annemasse, un chantier, le CEVA, devisé alors à 941 millions?

    Sept ans plus tard, alors qu'aucun travaux n'avaient réellement été engagés, la facture genevoise s'allongea de 113 millions, officiellement en raison du renchérissement et de quelques adaptations de sécurité, que les nombreuses études préalables n'avaient pas dépistés... Le devis total avait bondi de 941 à 1,45 milliard: + 50,4%!

    Jeudi 23 septembre 2016, le Grand Conseil a voté la loi 11912, qui ouvre un crédit de 425 millions de francs pour créer deux voies sous l'actuelle gare de Cornavin, un ouvrage, pompeusement baptisé noeud ferroviaire de Genève, devisé à 1,65 milliard de francs. Ce crédit couvre-t-il tout ou, comme celui de 2002, va-t-on au-devant d'une grosse rallonge, juste avant l'ouverture du chantier prévue en 2024?

    Et ce n'est pas fini, car le noeud n'est pas complet. En effet, ni le tracé du CEVA conçu au XIXe siècle et copié-collé tel quel en 2002 ni le nouveau crédit ne supprime le cul de sac de Cointrin

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