36 millions pour des prunes (à l'alcool) (02/11/2016)
Ça fait combien de décennies pour ne pas dire de siècles et même de millénaires qu'on conserve des fruits et toute sorte d'autres choses dans l'alcool? Qui n'a pas dégusté des cerises à l'eau de vie? Qui ne s'est pas étonné de voir une poire plus grosse que le goulot nager dans la williamine? Qui n'a pas admiré le bateau en bois habilement glissé dans la bouteille de gnôle? Qui n'a pas eu un haut le coeur en voyant un cerveau ou un crapaud conservé dans l'alcool ou le formol?
Et bien voilà que Genève veut/doit dépenser 36 millions pour sécuriser les conserver du Museum, nous dit ce matin mon journal préféré. On se pince et on se dit que le principe de précaution et les règlements concoctés en chambre n'ont pas fini de creuser la dette des collectivités publiques et de priver les pauvres de leurs subsides, les élèves des professeurs et les malades des soignants. Car ces 36 millions devront bien être pris quelque-part.
Question 2 à propos de ces 48'000 litres d'alcool (poids à 100% d'alcool): est-il bien nécessaire de continuer à les conserver ces crapauds? Je suis sûr qu'on pourrait en éliminer les trois quarts voire plus sans priver l'humanité d'une connaissance essentielle.
Mettons ces collections dans un fort militaire désaffecté et qu'on les oublie!
Y-a-t-il encore du bon sens ou que de l'alcool dans les travées de nos assemblées?
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