Les libéraux-radicaux ont de fortes personnalités. Je ne parle pas de ceux qui n'osent pas se lancer en politique ou y perdraient trop d'intérêt. Je veux parler des citoyens qui sont papables pour le Conseil d'Etat. Les Jornot, Aellen, Barth, Lüscher du côté libéral, les Maudet, Alder, Hiltpold - tiens je suis en peine d'en citer d'autres,... dans les communes, qui se forgent une stature d'homme ou de femme d'Etat?
Ces fortes personnalités bouillonnent sans doute ces jours dans la marmite libérale-radicale que le feu des élections a surchauffé. C'est le temps du bilan de l'échec aux fédérales. Dans moins de deux ans, on sera en campagne pour le Grand Conseil. Quel serait le score des Rochat et des Muller, si comme à Fribourg les élections cantonales avaient lieu le 13 novembre? Calamiteux sans doute. C'est l'avis de Thomas Barth qui dans son blog met les points sur les i.


Les constituants, qui ont été incapables d'engager une réelle réforme de la gouvernance des 45 communes genevoises et n'ont rien pu faire à propos de la gouvernance régionale, veulent nous faire croire qu'ils feront oeuvre utile en modifiant le régime fiscal communal, hérité de Napoléon et de la domination sans partage de la Ville de Genève jusqu'au milieu du siècle dernier.