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Politique genevoise - Page 102

  • Coup de semonce contre Rochat et Muller

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    Barth_pt.jpgLes libéraux-radicaux ont de fortes personnalités. Je ne parle pas de ceux qui n'osent pas se lancer en politique ou y perdraient trop d'intérêt. Je veux parler des citoyens qui sont papables pour le Conseil d'Etat. Les Jornot, Aellen, Barth, Lüscher du côté libéral, les Maudet, Alder, Hiltpold - tiens je suis en peine d'en citer d'autres,... dans les communes, qui se forgent une stature d'homme ou de femme d'Etat?

    Ces fortes personnalités bouillonnent sans doute ces jours dans la marmite libérale-radicale que le feu des élections a surchauffé. C'est le temps du bilan de l'échec aux fédérales. Dans moins de deux ans, on sera en campagne pour le Grand Conseil. Quel serait le score des Rochat et des Muller, si comme à Fribourg les élections cantonales avaient lieu le 13 novembre? Calamiteux sans doute. C'est l'avis de Thomas Barth qui dans son blog met les points sur les i.

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  • Les indignes qui n'ont pas le droit de s'indigner

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    Roms évacué passerelle Jonctio.jpgHier à la radio, petit reportage sur nos indignés des Bastions. Face aux indignés du Mur des Réformateurs, une jeune campeuses nous explique son quotidien: la cuisine, la bibliothèque dans une caisse à pommes, les AG, le tipi où l'on se réfugie quand il fait froid. Rupestre et honorable à souhait mais sans perpectives, souligne le géniteur de ce mouvement.

    Stéphane Hessel en profite pour faire la promo de son dernier livret: "Engagez-vous!", la suite de son petit brûlot "Indignez-vous!".

    - Engagez-vous où? demande le reporter?

    - Dans les partis politiques, dans les institutions démocratiques, souligne le vieux résistant, qui était encore hier soir sur Arte parmi les témoins européens, déportés pour opposition au nazisme.

    "Les Roms, que la police déloge sous les feux des médias, n'ont pas le droit de s'indigner", me lance Marie-Cécile. D'un trait, nous voilà renvoyés à la réalité, les indignés des Bastions et toute la société genevoise.

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  • La fiscalité au lieu de domicile n'est pas une bonne idée

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    communes écharpes sans visage.jpgLes constituants, qui ont été incapables d'engager une réelle réforme de la gouvernance des 45 communes genevoises et n'ont rien pu faire à propos de la gouvernance régionale, veulent nous faire croire qu'ils feront oeuvre utile en modifiant le régime fiscal communal, hérité de Napoléon et de la domination sans partage de la Ville de Genève jusqu'au milieu du siècle dernier.

    Modifier le régime fiscal des communes en le calquant sur le modèle suisse et le tempérer par une péréquation à la mode bernoise ne réglera aucun problème. Pire la réforme risque d'inciter Paris à demander la modification du régime fiscal des frontaliers, qui paient des impôts cantonal et communal à Genève, un régime fondé, comme le régime fiscal des communes actuel, sur le primat de la commune de travail.

    Genève pourrait perdre dans l'aventure entre deux et quatre cents millions et surtout perdre en souveraineté fiscale régionale à l'heure où il devient urgent de créer un fonds régional d'équipement comme l'avait proposé Pierre Milleret du temps où l'Agedri s'occupait de la région.

    Il existe pourtant une autre solution, dont j'ai déjà parlé dans ce blog (ici, et ) et que Genève avait mis partiellement en oeuvre jusuq'à ce que Robert Ducret fusionne les barèmes à la fin des années 80. Quant à la gouvernance des communes, j'en voyais la réforme ici.

     

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