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Coup de semonce contre Rochat et Muller

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Barth_pt.jpgLes libéraux-radicaux ont de fortes personnalités. Je ne parle pas de ceux qui n'osent pas se lancer en politique ou y perdraient trop d'intérêt. Je veux parler des citoyens qui sont papables pour le Conseil d'Etat. Les Jornot, Aellen, Barth, Lüscher du côté libéral, les Maudet, Alder, Hiltpold - tiens je suis en peine d'en citer d'autres,... dans les communes, qui se forgent une stature d'homme ou de femme d'Etat?

Ces fortes personnalités bouillonnent sans doute ces jours dans la marmite libérale-radicale que le feu des élections a surchauffé. C'est le temps du bilan de l'échec aux fédérales. Dans moins de deux ans, on sera en campagne pour le Grand Conseil. Quel serait le score des Rochat et des Muller, si comme à Fribourg les élections cantonales avaient lieu le 13 novembre? Calamiteux sans doute. C'est l'avis de Thomas Barth qui dans son blog met les points sur les i.

Deux sujets taraudent le maire de Veyrier. L'alliance nécessaire que le PLR doit nouer pour gouverner - il ne s'imagine évidemment pas dans l'opposition - et la question autrement épineuse des deux conseillers d'Etat libéraux-radicaux. François Longchamp est pour l'heure épargné, mais les couteaux font sans doute sortir de leur fourreau quand il deviendra clair que trois conseillers PLR c'est trop pour un parti qui ne rassemble plus que 18% de l'électoral. Qui restera sur le carreau en octobre 2013?

Les deux questions clés sont liées à une troisième qu'il est urgent que la droite traite si elle ne veut pas perdre la majorité au Conseil d'Etat. Et cette question: c'est toujours la même: quel développement pour Genève?

Thomas Barth décrit bien le dilemme cornélien: "Comment puis-je continuer à répliquer décemment à ma population largement libérale-radicale, qui m’a fait l’honneur, sur la base d'un programme précis, de me porter au premier rang des élections municipales de ce printemps, que la politique qu’il faut combattre est bien celle du magistrat cantonal de ce même parti."

En clair les Veyrites ne veulent pas de l'urbanisation des grands Esserts, comme les Plan-les-Ouatiens ne veulent pas des Cherpines et les Thônéisens alors dirigé par une certaine Isabel Rochat ont ratiboisé de moitié l'urbanisation des communaux d'Ambilly. Et la maire de Vandoeuvres, présidente des maires genevois, veut bien quelques logements chez elles pour "y loger nos jeunes", mais redoute comme la plupart des communes entre Arve et lac l'arrivée de la traversée du lac.

Bref le PLR est tombé dans le syndrome d'un nouveau "ni ni". Ni logements, ni décroissance.

La seule manière d'en sortir, ce serait peut-être de donner un sérieux coup d'accélérateur au PAV afin que Genève casse en fin son image de ville d'eau et ose la construction en l'air.

 

Commentaires

  • Si le futur de Genève c'est de continuer à ne rien construire et accepter les oppositions de tout bord érigées par pur égoisme et esprit revanchard,alors il n'y a plus qu'à abdiquer.Pour cela il n'y a pas besoin de politiciens.La majorité de mous des 20 dernières années suffiront. Autant mettre tout le monde au chômage et faire décroître cette toute petite ville,qui a tout d'une grande et qui s'appelait Genève.Finalement,on aura saboté tous les avantages que seule Genève pouvait offrir car incapable pour le petit peuple genevois de s'adapter et ne pas laisser pourrir les situations facilement réglables pendant des décennies.Histoires d'enfants gâtés individualistes établis au mauvais endroits.Genève est une cité pas un bourg campagnard....

  • Si le futur de Genève c'est de continuer à ne rien construire et accepter les oppositions de tout bord érigées par pur égoisme et esprit revanchard,alors il n'y a plus qu'à abdiquer.Pour cela il n'y a pas besoin de politiciens.La majorité de mous des 20 dernières années suffiront. Autant mettre tout le monde au chômage et faire décroître cette toute petite ville,qui a tout d'une grande et qui s'appelait Genève.Finalement,on aura saboté tous les avantages que seule Genève pouvait offrir car incapable pour le petit peuple genevois de s'adapter et ne pas laisser pourrir les situations facilement réglables pendant des décennies.Histoires d'enfants gâtés individualistes établis au mauvais endroits.Genève est une cité pas un bourg campagnard....

  • Qui vous dit,M. Mabut, que les Veyrites ne veulent pas d'une urbanisation des Grands-Esserts ?
    J'en ferais pas le pari même en cas de consultation populaire...

  • Bonjour,

    Contrairement à l'édition papier qui rassemble un fatras de nouvelles de moyennes importances, à l'exception du premier cahier, vos articles éclairent les thèmes cruciaux pour Genève.

    Alors qu'il fallait braquer les projecteur sur la pénurie du logement, combien de pages la Julie a consacré aux amendes de André Hedigger ? Tout s'est passé comme si la Tribune avait décidé de prendre parti contre un élu (qui avait certes fait son temps), mais pas contre les responsables de la situation catastrophique du marché du logement à Genève.

    Aujourd'hui encore, elle peine à s'engager contre les magistrats des communes qui refusent la construction de nouveaux logements (sauf "pour leurs jeunes"), mais elle n'oublie jamais de rapporter les querelles de personnes à l'intérieur de tel ou tel parti.

    Dans les mois qui viennent, la Tribune présentera les chances des candidats, sortants ou nouveaux, du PLR au Conseil d'Etat en se focalisant sur deux critères : leur position vis-à-vis de l'UDC et leur appartenance au PRD ou au PL. De leur volonté et capacité présumée de construire du logement dans ce canton, il ne sera certainement pas question. Ou de façon périphérique.

    Si tel devait être le cas, la Tribune se dé-crédibiliserait (encore un peu plus). Quant à la droite, elle tomberait définitivement de son piédestal. Un pari perdant - perdant, en somme.

    Ca me coûte de l'écrire, mais elle a déjà échoué sur la question sécuritaire. Un échec sur la construction de logement, lui serait fatal face aux populistes - qui n'ont d'ailleurs toujours pas bâché sur le CEVA.

    Bien à vous.

  • Il y a 3 législature, en 1999 l'Entente (PDC+PLR) faisait 45.28% en 2011 l'Entente fait 28.41%. Elle pouvait en 1999 se réclamer majoritaire, mais en 2011 elle est clairement dépassée par d'autres forces.

    De son coté l'Alternative (PS+Verts) faisait 28.19% en 1999 pour 33.15% en 2011.

    La Gauche de la gauche passe elle de 16.74% en 1999 pour 7.26% en 2011, l'UDC et le MCG sont passé par là...

    Une redistribution des alliances n'est pas impossible, l'avenir le dira.

  • Vous oubliez PMA, alias Patrick Malek Asghar parmi les papables...

  • Vu la très bonne prestation de M.Barth hier soir à Léman Bleu et surtout son franc parler, si rare en politique, nul doute qu'il s'affirme comme un candidat sérieux pour 2013. Avec M. Maudet, ils formeraient un tandem de choc !

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