Le ministre genevois des Transport a occupé l'espace médiatique toute la journée depuis que la Tribune a tamtamé son idée d'un péage à la frontière franco-suisse. Luc Barthassat a même volé la vedette aux joueurs de poker grecs et iraniens et même à la canicule. Il a surtout gommé la lettre de démission de la présidente des TPG. Si cet enchaînement était programmé, c'est assez fort.
Le ministre des Finances a lui posté sur Facebook son souci en forme de quadrature du cercle: le financement des nombreux investissements que les Genevois additionnent sans trop se préoccuper de leur financement, un peu à la manière des Grecs qui ont dépensé sans trop penser. (voir ce texte à la fin de ce blog)
Étrange communication que ce message personnel posté sur le plus grand bobinoscope du monde. Cette com résonne comme un appel au secours d'un ministre isolé qui ne sait comment boucler son budget 2016, s'inquiète des brèches qui apparaissent dans l'assiette fiscale genevoise, tandis que le duo vaudois, socialo-PLR, Maillard-Broulis, désendettés, ficellent un paquet cadeau fiscal aux entreprises pico bello.
L'idée d'un péage à la frontière peut faire d'une pierre trois coups.