Je ne suis pas un fan de tennis, mais je reconnais que les champions ont quelque chose de fascinant. Federer, à entendre les panégyriques que déversent notre télévision publique et tous les journaux suisses au soir de son vingtième titre en grand chelem, est plus qu'un champion. On dirait un saint si ce mot n'était pas politiquement correct. Encore que #GOAT (greatest of all time) est sans doute trop policé pour en fait un vrai. Les saints ont rarement un parcours sans accrocs, lesquels sont d'une toute autre nature qu'une blessure qui vous tient six mois hors jeu.
Ce que je retiens encore, c'est que notre Rodger, notre Fedou à nous, est à moitié suisse (sa mère est comme on sait sud-africaine d'ascendance française et néerlandaise, dit wikipedia), ce qui doit nous rendre un peu modeste, à l'instar de nos voisins si cocardiers dont l'équipe de football est comme chacun sait black blanc beur.

Demain, c’est l’enfer, la caméra est en mode surex, filtre jaune ou blafard, les glaciers fondent et submergent les vallées, l’eau potable est contingentée, la dengue débarque en Valais et fait sa première victime... le Rhône déborde, les montagnes s'écroulent... voilà en bref ce que la