+3: Cette fois je vote No Billag (29/11/2017)
Demain, c’est l’enfer, la caméra est en mode surex, filtre jaune ou blafard, les glaciers fondent et submergent les vallées, l’eau potable est contingentée, la dengue débarque en Valais et fait sa première victime... le Rhône déborde, les montagnes s'écroulent... voilà en bref ce que la télévision publique suisse imagine quand la température moyenne de la Suisse aura augmenté de trois degrés, un degré de plus que le scénario des accords de Paris...
Imaginez que votre température corporelle soit de 40 degrés, dit la journaliste sans une once d’esprit critique ni la moindre précaution...
Sur le plateau de cette émission caricaturale, on retrouve trois des grands prêtres de l'écologie. Qui ne prêchent que permaculture, agroforesterie, interdiction des engrais chimiques azotés, réduction des trafics motorisés... Fernand Cuche, Dominique Bourg et une femme que je ne connais pas.
Le dossier est instruit à charge uniquement. Le réchauffement climatique ne fait évidemment pas l’ombre d’un esprit critique. On évoque les variations climatiques anciennes - vers l’an 1000, durant l’optimum climatique médiéval, les Walsers ont passé le col du Théodule au-dessus de Zermatt - mais personne ne s’interroge ni du pourquoi ni du comment.
Dans un très court duplex avec « Züri », Bertrand Piccard a heureusement le sens de l’humour et constate que la glace fond aussi dans le whisky... Il place heureusement le débat à sa bonne place, celle de politiques luttant contre l'énorme gaspillage actuel des énergies fossiles. Mais rien n’y fait. Impossible d'arrêter le script d’une émission digne de l'école du dimanche.
De l’endoctrinement à l’état pur.
Heureusement la solution est à nos portes: Vive les toilettes sèches! Enfin pas tout à fait. La TSR n’a installé cet équipement que pour la durée de l’émission, précise la journaliste. Personne ne porte de doudoune sur le plateau.
Peut-on composter et recycler la TSR?
Encore une fois Bertrand Piccard met en garde: « Attention, une émission ne devrait pas tomber dans l’anecdote. »
Le script de la TSR va-t-il changer? Mais non, Piccard parle à des sourds.
Les grands prêtres Cuche et Bourg rappellent leurs mantras fondamentalistes. Cuche dit une « vérité » (?): renoncer à importer des aliments pour bétail et réduire le nombre de bovins en Suisse. Va-t-on aussi contingenter l’importation des smartphones, des automobiles, limiter l’afflux des touristes, des étrangers, du café qui est le produit agricole le plusieurs importé, mais aussi le plus exporté de Suisse?
Ce qu’il me frappe, c’est que la plupart des thèmes tournent autour de l’agriculture et de l’alimentation. Ce qui frappe aussi, c’est le choix unilatéral des experts. Ce qui me frappe, c’est le parti pris dramatique, la peur engendrée et systématiquement nourrie dans l’emission comme dans la fiction.
Combien de temps a-t-il fallu pour admettre que la mort des forêts n’avait pas grand chose à faire avec les pluies acides?
A ce régime, il est à peu près sûr que je voterai oui à No Billag.
22:26 | Lien permanent | Commentaires (26)
Commentaires
Votre résumé et critique de cette émission en 4 langues, annoncée à son de cor, ne pouvait qu'aller dans le sens du troupeau de moutons. À la seule vue de la bande-annonce, je l'ai zappée, préférant écouter de la musique classique plutôt qu'un cours d'école du dimanche, comme vous le dites si bien... Nous avons subi la même propagande en 1992 pour l'EEE, et celle la prétendue "fumée passive létale" plus récemment. Oui, l'angoisse médiatisée se vend bien. Ce n'est pourtant pas une raison suffisante pour soutenir No BILLAG. Une critique régulière des émissions de télé dans la TdG (comme jadis) ferait merveille sous votre plume. Les contre-pouvoirs sont nécessaires et bienvenus en démocratie.
Écrit par : Jacques-Andre WIDMER | 30/11/2017
Les émissions de CO2 n'ont aucune incidence sur les températures terrestres.
Écrit par : gidmoz | 30/11/2017
Les lumières bleues du plateau n'y font rien: quand c'est raté c'est raté. Endoctrinement, platitude, et en effet tout tournait autour de l'agriculture. L'émission se voulant globale est bel et bien tombée dans l'anecdote.
J'ai tenté de regarder, zappé un peu assez rapidement, et quitté définitivement ce programme indigent après la deuxième partie du film. Enfin, si l'on peut nommer cela un film. En principe dans un film il y a un scénario. Là il n'y a que des phrases supposées être lourdes de sens, et qui sont lourdes tout court faute de la moindre trace de finesse dans l'écriture (Le "Que va-t-on faire si ça continue?" à l'hôpital, s'arrête là, sans proposition à suivre. La même phrase qu'ont dû se poser les soignants en 2006, 1976, 1947, 1911, 1793, 1719... lors des grandes canicules du passé. Mais ici on entend que cette phrase appelle la catastrophe. Et puis un film si mal joué! Pire que l'école du dimanche: la première année du conservatoire, avec des comédiens amateurs sans inspiration
et mal dirigés jouant sur un scénario écrit par de jeunes adolescents. C'était digne des associations de boy scouts – et encore ils s'en seraient mieux tirés.
Sans compter en effet l'absence totale de sens et de parole critique. La nouvelle religion est en place, avec son eschatologie et sa promesse toujours plus éloignée d'un hypothétique salut.
À ce point de néantitude, en effet on peut se dire que No Billag abrègera les souffrance de cette TV aux ordre d'une oligarchie culturelle.
Écrit par : hommelibre | 30/11/2017
"Ce qui frappe aussi, c’est le choix unilatéral des experts."
Vous en connaissez beaucoup des experts qui vont dans l'autre sens ? Je parle de vrais experts évidemment, qui connaîtraient le sujet en détail, pas de gugusses qui tiennent un blog où ils répètent de vagues arguments qu'ils ont lu quelque part...
Écrit par : Ben oui, mais qu'est-ce qu'il faudrait faire ? | 30/11/2017
Je n'ai jamais vus une science ou de scientifiques unilatérales, à part ceux qui font des rapports payé par les multinationales.
Quel intérêt ont ce gens de nous raconté ces histoires?
Par contre dans le camps de sceptiques, Il y a toujours de l'argent à gagner ou à économiser a cout terme. ...
Écrit par : Maldonado | 30/11/2017
Il n'y a pas de doute que la droite de la droite et l'extrême droite vont voter pour: "Oh horreur une télévision qui ne pensent pas comme moi, parce que moi j'ai raison, et les autres ont tort. Vade retro satana"
Cette même droite nationaliste oublie que la TV avec l'armée est le seul instrument qui relient les autres régions linguistiques. La télévision privé, n'aura cure d'une représentation nationale. Le Tessin trop petit, n'aura rien d'autre que la position italienne.
La Suisse romande, n'aura que le point de vue français.
Seul la partie alémanique a les moyens d'avoir sa propre télévision.
Et concernant les experts, si 90% voir plus, pensent que la terre se réchauffe, ce n'est pas pour des raison politiques, parce que ce sont des gauchistes, mais juste des scientifiques qui font au mieux leur travail.
Vous êtes certainement trop vieux pour en voir les futures conséquences, donc vous prenez ça avec légèreté. Pour la jeunesse, c'est du concret.
Ne faisons pas de la Suisse, un pays d'indifférences encore plus prononcés entre les différentes régions. Il faut augmenter les liens, pas les détruire.
Écrit par : motus | 30/11/2017
Donc, une émission ne vous plait pas, elle est diffusée sur une des nombreuses chaînes (TV et radios) de la SSR, et vous remettez en question l’existence de TOUT le service public audiovisuel ?
Comment on dit, déjà ? Ah oui: «jeter le bébé avec l’eau du bain»...
Sans compter que si NoBillag passe, c’est non seulement la SSR qui disparaît, mais aussi 19 chaînes de TV et de radios locales qui sont également financées par la redevance...
Alors, une bonne fois pour toutes: la votation du 4 mars prochain n’est pas un plébiscite pour ou contre telle ou telle émission, ni même pour ou contre la RTS, ni même pour ou contre la SSR. Ce qui est en jeu, c’est de savoir si nous voulons encore avoir en Suisse des TV et des radios qui parlent de la Suisse, de ses régions, qui mettent en valeur sa culture, sa politique, son sport, etc.
Parce que avec NoBillag, Temps Présent sera remplacé par Cyril Hanouna...
Écrit par : Pascal Thurnherr | 30/11/2017
Tout d'abord une mise au point bienvenue:
https://www.srf.ch/news/panorama/video-faktencheck-wieso-der-klimawandel-mehr-ist-als-eine-erfindung-der-chinesen
Dans l'émision +3° on nage en pleine caricature. Imaginer un corps à 40°C est hors sujet. Avec +3° en Suisse, on se retrouve en climat subtropical. Vous savez dans ces régions fréquentées assidument durant les vacances d'hiver par des foules de citoyens suisses qui prennent l'avion pour se rendre qui en Thailande, qui aux Canaries, qui aux Seychelles ou à La Réunion. Donc quand le lac de Genève bénéficiera d'un tel climat, plus besoin de prendre l'avion. Et nous ferons des économies d'énergie également sur le chauffage.
La sécheresse? Nul ne peut prévoir le régime des pluies. En Europe la consommation des énergies fossiles diminue déjà, mais nous ne pouvons pas empêcher les pays du sud de vouloir atteindre notre niveau de bien être. Il n'y a pas d'énergie aussi bon marché que le pétrole. Sa production ne va diminuer que par la force, c'est-à-dire par la diminution et l'épuisement des stocks. Tout le reste est voeu pieu et manipulation pour culpabiliser les consommateurs et les faire passer à la caisse sous diverses formes: taxes diverses, restrictions de libertés où les plus riches sauront toujours s'en tirer à bon compte.
Chaque litre non consommé en Suisse le sera aux Etats-Unis, en Chine ou en Inde.
Ce qu'on oublie de dire c'est que le changement climatique non seulement est inéluctable sauf à remettre en question notre modèle de société, mais aussi qu'il y aura des perdants et des gagnants. Parmi les gagnants: le Canada et la Russie. Il est temps de demander la citoyenneté canadienne ou russe.
Remettre en question notre modèle de société implique moins de compétition, moins de profits, plus de solidarité, et surtout une décroissance massive économique ET démographique. Je vote pour, mais je dois bien être le seul ici.
Écrit par : Daniel | 30/11/2017
Bonsoir Monsieur Mabut
Cool votre billet, même mon chat n'a pas voulu voir cette émission :-)
Ce n'est peut-être pas la RTS qu'il faut couler, mais ceux qui y travaillent...non ?
Écrit par : absolom | 30/11/2017
"Vous en connaissez beaucoup des experts qui vont dans l'autre sens ?" Pour répondre à cela, il faut d'abord souligner que depuis une bonne vingtaine d'années, aucun chercheur ne peut obtenir de crédits si ses recherches ne vont pas dans le sens de la doxa seule admise. Cela a forcément des conséquences...
De plus, après ce premier filtre, il y a le rouleau compresseur des médias qui finit le travail.
Mais le plus grave, c'est le comportement de ce que l'on appelle la communauté scientifique, de plus en plus ouvertement moutonnier. Sur l'air de "ce sont des scientifiques qui l'affirment, donc c'est probablement hors de doute". Comme en médecine pour le cholestérol, pour certains médicaments comme le Mediator , le Vioxx et sûrement bien quelques autres...
Revenons au réchauffement :
- Si la situation décrite en Valais s'avérait, il devrait en résulter quelques nouvelles réjouissantes : le Sahara aura totalement reverdi. S'il y a plus de chaleur, il y a plus d'évaporation et donc le Front inter-tropical (FIT, mais les scientifiques du climat lui ont changé son nom. Pour troubler l'adversaire, rien de tel que de changer le langage...) va s'agrandir.
- Derrière ce cirque sur le réchauffement, il y a les assertions selon lesquelles les éboulements, les ouragans et l'érosion côtière en sont les effets directs. Sauf que les montagnes sont faites pour s'aplanir, de manière plus ou moins violente. Que les ouragans, plus ou moins forts, existent de tous temps. Mais le plus beau dans l'escroquerie qui s'annonce, c'est la disparition des îles océaniques. Toutes sont dues à l'émergence d'un volcan (ou plus d'un). Darwin avait déjà vu que les îles qu'il étudiait était de plus en plus vieilles. En fait, la plaque tectonique se trouve sur un point chaud du manteau (où la chaleur se transmet par convection), donc au point de remontée de magma qui finit par percer la plaque, jusqu'à créer une île. La plaque continue à se déplacer et le phénomène se reproduit. Et les îles se dégradent et finissent par disparaître, sous l'effet de l'érosion de la mer. Réchauffement ou pas. Mais il va falloir dédommager ceux qui ont eu l’inconscience de les habiter, si on a bien compris les résultats de la COP21…
Et l'effet de la dilatation de l'eau, provoquant la remontée du niveau de la mer ? De un, on se demande sur quelles données se basent ceux qui parlent d'une remontée de 20 cm depuis le début du 20ème. Il n'y avait pas de satellites à cette époque et les autres méthodes sont très imprécises...
De plus, les océans couvrent le 70% de la surface terrestre avec une profondeur moyenne de 5000 mètres. On ne connaît que très peu de ce milieu en général, en particulier les échanges thermiques. Quand on parle de réchauffement des océans, je crains qu'on confonde bandes côtières, zone photique et océans. Alors remontée des eaux due à la dilatation...
Écrit par : Géo | 01/12/2017
Après 30 minutes je l'ai zappée pour tsr2 : out of Africa. No billag passera...
Écrit par : david viry | 01/12/2017
Si NoBillag passe une proposition redimensionnée sera proposée.
Aujourd'hui ils crient au loup pour terroriser la vache à lait.
Il faut dire qu'avec un salaire moyen de plus de 107'000.- on comprend
pourquoi.
Ces derniers 20 ans, aucune nouvelle émission n'a été proposée à quoi bon, avec une rente garantie.
Pourtant avec le numérique, les coûts de production sont plus bas et de jeunes (et moins jeunes) créatifs seraient heureux de pouvoir s'exprimer.
Mais les places sont bien gardées, ça ronronne un peu trop là-bas dedans !
La masse salariale de la SSR c'est 550 millions dont 85 millions pour les cadres.
La société qui encaisse la redevance, la nouvelle Billag demandera 18 mio p.a.
Écrit par : NoBig | 01/12/2017
J'avoue être assez choqué que vous ne passiez pas mon commentaire. Et je me demande bien pourquoi...
Écrit par : Géo | 01/12/2017
Faux. Archi-faux. Si NoBillag passe, il n’y aura plus rien à redimensionner. L’initiative interdit la perception d’une redevance et le financement par l’Etat de tout service audiovisuel. Par ailleurs, les salaires à la SSR sont légèrement inférieurs à la moyenne de la branche. Enfin, NoBillag, ce n’est pas que la disparition de la RTS, de SF et de RSI, mais aussi de tous les événements culturels et sportifs soutenus par le service public. Plus de Tour de Romandie, plus de festival de Soleure... et c’est la fin aussi pour 19 chaînes de TV et de radio régionales. Alors merci d’arrêter avec les FAKE NEWS !!!
Écrit par : Pascal Thurnherr | 01/12/2017
90% d’experts sont d’accord? Peut-être, je ne les ai pas compté. Mais cela n’a aucun d’intérêt dans le domaine scientifique. Les scientifiques ne visent pas un consensus, formule malheureuse qui enferme toute position critique. Ils visent à produire des résultats vérifiables et répétés. Le doute est une attitude d’esprit fondamentale en science. Certains commentateurs, et la majorité des politiques et journalistes, semblent l’avoir oublié – s’ils l’ont jamais su.
L’Académie Américaine des Sciences précise ceci:
« La faillibilité des méthodes nous rappelle, et cela est précieux, l’importance du scepticisme en matière de science. Les connaissances et les méthodes scientifiques, anciennes ou nouvelles, doivent être continuellement observées en vue d’erreurs éventuelles. Un tel scepticisme peut se trouver en conflit avec d’autres points importants de la science comme le besoin de créativité et de conviction en défense d’une position donnée. Toutefois, le scepticisme organisé et précis, autant qu’une ouverture à de nouvelles idées, sont essentiels comme garde-fous contre l’intrusion des dogmes ou des partis pris collectifs dans les résultats scientifiques. »
Mettre en question aussi loin que possible pour faire le tour de tous les possibles, y compris contradictoires. Karl Popper désignait comme scientifique une hypothèse qui puisse être réfutable. Dès qu’un résultat dit scientifique devient irréfutable, on passe de la science à une forme de religion. C’est ce qui se passe autour du changement climatique. Trop de questions restent sans réponses, les observations depuis 15 ans contredisent les scénarii du Giec, l’angoisse et la quête d’un salut (sauvez la planète) ont remplacé une attitude raisonnable.
Des experts en désaccord avec la politique anxiogène? Qui refusent d’être simplement stigmatisés parce qu’ils ne suivent pas la doxa? Il y en a. Des solides.
Motus catégorise à tout va. Il aime bien attaquer les personnes, fautes de proposer des arguments sérieux. C’est la méthode des populistes. Seul son ton pète-sec lui donne une apparence de crédit. Par ailleurs le contenu est vide, habituellement vide. Mais il arrive à faire un amalgame entre la droite extrême (j’ignorais que les skinheads votaient contre Billag) et ceux qui refusent l’enfermement dans la pensée écolo-catastrophiste.
Sur la remise en question du service public: la remarque est en soi prenable, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Il y a des émissions que j’ai pu apprécier sur la RTS. Mais la qualité et le contenu baissent régulièrement depuis des années. Les choix politiques des rédactions transpirent dans les remarques, les non-dits implicites, le jugement moral jamais très loin, par exemple.
La question n’est pas d’avoir une télé « qui pense comme moi », comme le suggère Motus dans sa vision simpliste et manichéenne, mais une télévision réellement pluraliste.
La critique ne concerne pas la seule émission + 3°. Mais celle-ci tient le pompon avec son indigence. Tant le débat que le film étaient totalement inféodés à la croyance que tout irait plus mal avec le réchauffement (aucune approche positive sur ce qu’il apportera, aucune analyse sur les périodes chaudes du passé qui ont été des périodes de prospérité). Inféodés également à la thèse carbo-centriste, au point où le raccourci sur l’effet de serre oublie de nommer toutes les sources de CO2 et leur part respective dans l’effet de serre.
La reforestation est une des actions phares, majeures à soutenir, et il aurait été intéressant d’avoir un petit topo sur l’histoire des forêts en Europe depuis 1’000 ans par exemple. On aurait mieux compris l’intérêt de la reforestation.
Si No Billag passe, ce sera un choc culturel en Suisse, avec on l’espère une remise en question des lignes idéologiques de la RTS, dont on aimerait qu’elles soient plus ouvertes afin que de vraies réflexions contradictoires puissent suivre certaines émission ainsi que les JT. Comme dit plus haut, ce ne serait pas la fin, une autre proposition sera faite, redimensionnée. Pas besoin de dresser le spectre du nationalisme!
Seule bonne chose de cette émission: elle est suisse. En France on nous aurait mis des dizaines de cadavres à l’écran, la pénibilité d’être femme par les grosses chaleurs et quelques émeutes raciales. On a évité le pire…
Écrit par : hommelibre | 02/12/2017
Plus de festival de Soleure ? Budget 1.3 millions - 25 % OFC 18%, Canton de Soleure 12%, Ville de Soleure 23 %, Financement privé, 23 % Recettes internes.
60'000 entrées = 0.7 % de la population.
Le Tour de Romandie ? Budget 5.5 millions en partie financé par du sponsoring qui plus est rentable...
Par contre la RTS trop à l'étroit dans les 17'000 m2 de la maison de la Radio à Lausanne veut investir dans des nouveaux locaux près de l'EPFL ce qui nous coutera 100 mio (moins 50 mio vente de l'ancien bâtiment) donc 50 millions à amortir en 20 ans... Pas de nouveaux contenus mais de nouveaux bâtiments.
En réalité c'est nous qui payons VOS FAKE NEWS !!!
Écrit par : NoBig | 02/12/2017
" les observations depuis 15 ans contredisent les scénarii du Giec,"
Pour ceux qui voudraient répliquer, rappelez-vous "Don't feed the kook".
Écrit par : Edgar | 02/12/2017
@hommelibre
Postulez à Cambridge, il vous faudra préalablement avoir publié dans Science ou Nature et avoir présidé un association scientifique nationale ou continentale, avoir passé un ou deux semestres à Harvard ou au MIT, et supervisé une dizaine de thèses sur articles et manuscrits.
Une formalité administrative pour vous qui passez votre vie sur les blogs d’un journal régional.
Écrit par : Wallach | 02/12/2017
https://www.lematin.ch/suisse/justicier-valaisan-s-attaque-climat/story/15669727
Écrit par : absolom | 02/12/2017
" les observations depuis 15 ans contredisent les scénarii du Giec,"
Je ne lis pas les "scenarii du Giec". Je n'en ai pas besoin. J'ai mes propres observations. Aussi depuis 15 ans. Et les observations de mes amis dans plusieurs pays. En observant la nature, il m'est bien forcé de constater qu'il y a un changement climatique. Finalement vaut-il mieux +5° et des plages tropicales autour du Lac de Genève ou -5° et plusieurs centaines de mètres de glace sur la Suisse? Comme déjà écrit, il y a des gagnants et des perdants.
Écrit par : Daniel | 02/12/2017
Ah oui... donc il faut vraiment reprendre tout dés le début... Alors, allons-y...
Quand j’écris que la SSR soutient le Festival de Soleure et le Tour de Romandie, je ne prétends pas qu’elle participe au budget de ces manifestations. Non. Dans ces cas, la SSR joue simplement son rôle de média de service public: elle assure la captation des images TV et la couverture médiatique de ces événements, sans chercher à en tirer un bénéfice financier. Elle assure ainsi au Festival de Soleure et au Tour de Romandie un écho sans lequel leur financement par des sponsors serait tout bonnement impossible. Je vous le concède volontiers, il s’agit d’un soutien indirect. Mais essentiel.
Et pour vous permettre de mieux comprendre ce qu’est la SSR, je choisirai un exemple encore plus parlant, celui des inondations de Gondo, en octobre 2000. Dans les heures qui suivent la catastrophe, la SSR mobilise tous les moyens disponibles pour relater les événements et pour créer un élan de solidarité qui viendra de toute la Suisse, et qui se concrétise dans une grande opération de la Chaîne du Bonheur (qui fait partie de la SSR...), permettant de récolter plusieurs millions de francs afin de financer la reconstruction.
Cet exemple illustre le rôle fondamental de la SSR: permettre à chaque région de la Suisse de se préoccuper du sort de toutes les autres régions. De s’intéresser à la vie dans des endroits du pays souvent méconnus, à leur culture, leur langue, leur économie. S’ouvrir à celles et ceux qui composent avec nous cette nation si particulière qu’est la Confédération Helvétique.
NoBillag, c’est la fin de ce projet-là. Tout simplement.
Écrit par : Pascal Thurnherr | 02/12/2017
Genève sans sa télé sera un Genève sans sa Tribune.......
Écrit par : Patoucha | 03/12/2017
Un rôle fondamental que je ne conteste pas, malheureusement la SSR à cessé la retransmission des journées de Soleure depuis plusieurs années déjà.
Les inondations de Gondo quel drame, 17 ans déjà. La Chaine du bonheur était là, (fait partie de la SSR). Donc en plus de la redevance, la SSR récolte des fonds qui payent au passage 4 directeurs (je viens de lire un commentaire à ce sujet)
600'000.- par année 10'200'000.- sur 17 ans ! Encore des directeurs !!!
Désolé mais le citoyen et patriote Suisse que je suis continue de croire qu'il est temps de mettre un peu d'ordre dans les livres de la SSR.
Vous savez, la BBC (UK) réduit sa voilure depuis 2015, la SSR elle, investit dans l'immobilier à Lausanne et Fribourg ?
Écrit par : NoBig | 03/12/2017
"A terme, le but est de renouer avec une retransmission télévisée, abandonnée depuis deux ans par la SSR. Celle-ci entrera en matière à condition de pouvoir filmer l'événement dans une salle qui s'y prête. C'est-à-dire à Zurich ou Genève plutôt qu'à Soleure où le directeur des Journées, Ivo Kummer, s'est fait une raison " Le temps 17.01.2008
"Cet exemple illustre le rôle fondamental de la SSR: permettre à chaque région de la Suisse de se préoccuper du sort de toutes les autres régions. De s’intéresser à la vie dans des endroits du pays souvent méconnus, à leur culture, leur langue, leur économie. S’ouvrir à celles et ceux qui composent avec nous cette nation si particulière qu’est la Confédération Helvétique"
No Comment, bonne soirée
Écrit par : NoBig | 03/12/2017
@ DanieL:
"En observant la nature, il m'est bien forcé de constater qu'il y a un changement climatique."
Nous sommes d'accord. Les questions que l'on peut se poser concernent
1. l'aspect purement anthropique ou non; donc le choix des stratégies d'adaptation;
2. les avantages que peut avoir ce réchauffement, comme vous le signalez;
3. la fiabilité des compilations et projections du Giec;
4. l'alarmisme donc la peur comme moyen de pression politique;
entre autres.
Sur la décroissance le débat reste discret. L'idée n'a pas vraiment la cote, elle éveille des craintes et diverses réflexions plus ou moins rationnelles. Il est rare de l'entendre évoquer comme moyen de réduire la pollution par la diminution de la consommation.
Écrit par : hommelibre | 04/12/2017
Article intéressant sur la remise en question des modèles du Giec, au vu du décalage entre les modèles théoriques et l’observation sur le terrain:
« La publication, au mois d’octobre 2013, de la “synthèse pour décideurs” du 5ème rapport du GIEC sur le changement climatique, a été l’occasion, pour certains médias naturellement inclinés à alimenter un certain catastrophisme climatique, de publier des manchettes à sensation.
Naturellement, nombre de politiciens impliqués dans les politiques climatiques ont surenchéri, créant un… climat politique conduisant à ajouter de nouvelles taxes et de nouvelles contraintes récemment votées par le parlement, inspirées par une “nécessaire lutte contre le changemement climatique” et les émissions de CO2.
Pourtant, une lecture attentive de cette synthèse (un exemple ici) montre, qu’au delà de ses incohérences, les incertitudes demeurent sur les changements climatiques, leur importance, leur caractère anthropogénique. Comme a ironisé Ross McKitrick, le découvreur des vices de construction de la fameuse courbe des températures en “Crosse de Hockey”, que le GIEC a totalement abandonnée dans ce dernier rapport, la synthèse peut se résumer ainsi:
“Depuis que nous avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour les Himalayas, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutiles au sujet des tendances régionales. Et au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95% d’avoir raison”
http://blog.turgot.org/index.php?post/Belouve-Modeles-rechauffement
Écrit par : hommelibre | 04/12/2017