Tombant sur le dernier billet que j'ai posté sur le blog de la Gazette de la Constituante, un internaute, qui malheureusement reste anonyme, demande: "Que devient GE-Pilote?" GE-Pilote dont la tâche principale était le recensement des prestations de l'Etat (étonnant tout de même d'imaginer que l'Etat de Genève ne dispose pas d'un catalogue de ses prestations), Ge-pilote donc est mort en 2006, après deux ans de bons et loyaux services. David Hiler, nouveau patron des finances, a jugé en effet nécessaire de donner un tour plus opérationnel à la réforme du budget de l'Etat, dont l'ambition était de présenter un budget 2008 par prestations et par politiques comme en France. Las, aux dernières nouvelles, l'affaire semble manquer de conduite politique et l'administration centrale s'accroche à ses milliers de lignes budgétaires si commodes pour noyer les députés.
Gestion publique - Page 186
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g[e]'avance et GE-pilote
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Hiltpold trahit le radicalisme
"A l'origine de l'école publique obligatoire, notre parti ne veut pas d'un système qui menacerait l'égalité des chances." La déclaration du président du parti radical genevois et conseiller national Hugues Hilptpold, publiée ce matin dans la Tribune, est stupéfiante et explique bien la sclérose actuelle du grand vieux parti. Refuser le chèque scolaire que promeut depuis quelque temps le Lobbyparents en Suisse relève du même conservatisme qui fait de nos villes des cités musées - encore que les vrais musées ne sont pas des vitrines - où il n'est plus possible d'y concevoir ni d'y installer des objets contemporains, sinon ces rehaussements d'immeubles métal-verre qui sont autant de coiffures pseudo-modernes de la molasse fazyste.
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Le M2 et le CEVA, Lausanne et Genève
"Le CEVA et le M2 (voir aussi ici et là) ont démarré en même temps, en 2002 1). Le métro lausannois sera inauguré cet automne, la première pierre du CEVA n'est pas encore posée." Xavier Comtesse aime les formules qui font mouche. J'ajoute que si le CEVA ne démarre pas d'ici la fin de l'année, Genève risque de perdre la manne fédérale. Où est le problème? Selon l'agitateur d'idées d'Avenir Suisse, Lausanne a un patron - Olivier Francais, municipal lausannois, conseiller national radical, dont la RSR suit le quotidien cette semaine. A Genève, Cramer a passé la patate chaude du CEVA à Muller qui se débat dans un département où la culture jacobine et grobétienne verrouille l'urbanisme cantonal jusqu'à la couleur des façades et à la forme des fenêtres.