Il y a, sur la scène politique genevoise, un parti dont les leaders savent mieux que quiconque faire parler d'eux. Un peu à la mode de ces journaux qui, suivant le précepte de Pierre Lazareff, alors patron du grand quotidien France Soir (issu de la résistance mais aujourd'hui disparu...), selon lequel une info pas tout à fait juste, c'était deux infos, la mauvaise et, le lendemain, son correctif ou sa précision. De quoi attraper les nigauds deux fois et s'assurer un ramdam médiatique sans frais. Rester en permanence sous les feux de la rampe est une recette qui a fait ses preuves en politique.
Mais quel combustible peut donc bien alimenter ces feux de bouche? Du populisme, de l'extrême-droitisme, de la haine? Ce ne sont là que des effets que les adversaires placardent comme pour tenter de prévenir les moutons que le loup est dans la bergerie
Economie - Page 87
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Au-delà des coups de gueule, des citoyens
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Demain, c'est Haier
Haier vous connaissez? C'est le leader mondial des fabricants d'appareils ménagers. L'entreprise est chinoise. Elle a décollé dans les années 80 depuis que M. Zhang en est devenu le manager par la grâce du gouvernement de sa ville de Quingdao.
Obsédé par la qualité, dont il s'était fait une idée lors d'un stage en Allemagne, M. Zhang a fait irruption sur la scène médiatique chinoise en 1985, quand il a démoli à coups de marteau 76 machines sorties de ses ateliers qui n'avaient pas passé les tests de qualité. -
Cinq au gouvernement! Pour quoi faire?
La cohabitation, c'est un mode de vie estudiantin. Chacun est roi dans sa chambre, on partage les tâches et surtout les taches de la cuisine et les poils à la salle de bain et on fait la fête dans le salon en regardant le monde sur la télévision. Le gouvernement genevois ressemble à une cohabitation. Chaque ministre fait peu ou prou ce qu'il veut dans son département, chacun attend de l'autre qu'il nettoie les taches et balaie les poils et, dans le salon public, on donne le change d'un gouvernement agissant pour le bien public souriant à l'objectif de la télévision.
En cet automne de l'an de grâce 2013, comme on disait au temps où la grâce et la gratitude existaient encore, trois mois avant ce 31 décembre qui promet d'être, anomalie genevoise, sans commerce, qui marquera le 200e anniversaire de la restauration du régime patricien genevois après l'aventure napoléonienne, en cet automne donc, qu'est-ce que le bien commun pour Genève et les Genevois du Grand Genève?
Quel est le programme commun du futur gouvernement de Genève? Quelle majorité de députés va le soutenir dans les bons et les moins bons moments qui nous séparent de la prochaine élection du printemps 2018?
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