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Economie - Page 89

  • 0,7%! Et moi et moi et moi!

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    The economist 1er juin 2013 powerty.jpgUne pétition circule à Genève jusqu'au 31 juillet. Elle réclame que les Genevois consacrent enfin 0,7% du budget cantonal d'ici 2018 (aujourd'hui 0,2%) à la lutte contre l'extrême pauvreté, dont souffre plus d'un milliard de personnes dans le monde.

    J'ai été parmi les initiants de l'initiative 0,7 au tout début des années 80. Le texte réclamait que 0,7% du PNB, soit quatre fois plus que ce que demande aujourd'hui la pétition de la Fédération genevoise de coopépration et ses 63 associations membres, soit affecté à l'aide au développement. On entendait encore alors Jacques Dutronc chanter 700 millions de Chinois et moi et moi et moi (1966). L'initiative 0,7 "Pour la création d'un fonds cantonal d'aide au développement" fut battue à plate couture le 26 septembre 1982 (67.3% de non).

    Aujourd'hui, il y a plus d'un milliard de Chinois et bien moins de victimes de l'extrême pauvreté dans la monde qu'à l'époque des yéyé, de Mai 68, des chocs pétroliers et des manifs anti-Pershing, ces fusées que les Américains déployaient en Europe contre les SS20 soviétiques. La pauvreté a reculé grâce principalement à la croissance fulgurante que la Chine a connue depuis une génération et à quelques politiques, sans doute trop modestes, de lutte contre les inégalités. La coopération au développement n'a jamais été qu'une goutte d'eau. Vais-je signer aujourd'hui le pétition 0,7%?

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  • Ces infos que les citoyens ne veulent pas connaître

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    comparasion 2010 fonctions cantons communes.jpgQuel est le prix d'une maturité à Genève? Et dans la canton de Vaud, de Fribourg, du Valais...? Silence... Combien payez-vous d'impôt? Silence... Embarrassant! Je pose régulièrement ces questions aux journalistes stagiaires du Centre romand de formation des journalistes qui j'expose les rudiments de la lecture des comptes publics. Ils sont bien incapables de répondre. Et vous sauriez-vous répondre?

    Pourtant si l'idée vous prenait de scolariser votre progéniture dans une école privée, vous sauriez chaque année combien ça coûte, jusqu'à la matu. Même chose pour tout ce que vous achetez: de la boîte de conserve à la paire de chaussure en passant par votre prochain voyage en Italie, vous connaîtrez le prix exact de ces produits et de ces services et recevrez même en prime des informations sur la boîte d'emballage et même la possibilité d'être remboursés si cela ne correspondait pas.

    Dans le secteur public, nada.  Pourquoi les gens, et les plus encore les élus et les journalistes, sont-ils si peu exigeants à l'égard de l'Etat? Pourquoi ne lui demandent-ils pas, non pas des factures, puisque l'impôt est censé financer les services publics, mais au moins la connaissance des coûts par prestation.

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  • Retraites des Suisses: le Zurichois Welti contre le Genevois Ducommun

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    Ducommun Welti.jpgA ma gauche l'ancien patron du cartel intersyndical des fonctionnaires du canton de Genève, Michel Ducommun, ancien prof de math à l'Ecole d'ingénieur, prépare la révolution... des retraites. Dans son blog, il explique que le système actuel plume les retraités et que son projet d'une AVS unique, adossée à un fonds de réserve (une épargne façon 2e pillier mais solidaire) pourrait assurer à tous des rentes de 3500 francs au minimum (10500 au maximum). A suivre

    A ma droite, l'actuel patron de la caisse de retraite de la Ville de Zurich, Ernst Welti, inconnu de ce côté-ci de la Sarine, mais également mathématicien, qui donne le ton à toutes les caisses publiques suisses alémaniques et constate que le Roeschtigraben marque une réelle différence de mentalité entre Romands et Alémanique.

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