Quand on se brûle, on devient plus prudent, mais cesse-t-on pour autant d'utiliser le feu?
Certes, le feu nucléaire est dangereux et ses braises persistantes. Il réclame donc des précautions particulières. Faut-il pour autant le bannir de notre panoplie énergétique sous prétexte qu'un tremblement de terre et un tsunami - c'est lui qui a "éteint" les pompes de secours placées en zone inondable - a détruit trois des six réacteurs de Fukushima? Il n'est peut-être pas inutile de rappeler que la catastrophe n'est pas un accident d'origine nucléaire contrairement à ceux de Three Miles Island et de Tchernobyl.