Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocratie - Page 125

  • Road Princing, Genève et Stokholm

    Imprimer

    roadprincing geneve stokholm.pngPour alimenter le débat sur le péage routier, péage urbain, taxe de mobilité et autres modes de régulation des trafics, je me suis amusé à reproduire la frontière du péage de Stokholm sur la carte de Genève (cliquez sur l'image pour l'agrandir). Stokholm a introduit un péage progressif en fonction de la charge du trafic et a donc vocation de réduire la circulation à l'intérieur du périmètre contrairement à celui de Borgen, par exemple, qui a une vocation de prélever un financement.

    Pour mémoire encore, Berne a introduit depuis le début des années 2000, la fameuse RPLP qui taxe les camions en fonction de leur poids de leur niveau de pollution et des kilomètres parcourus. L'encaissement et le contrôle sont largement automatisés via des portique qui scanne les plaques d'immatriculation les mêmes que Ségolène Royal voulait introduire via son ecotaxe avant que les Bonnets rouges bretons ne stoppent la ministre Verte.

    Lire la suite

  • Barthass, Dal Busco: qui a la meilleure com?

    Imprimer

    image.jpgLe ministre genevois des Transport a occupé l'espace médiatique toute la journée depuis que la Tribune a tamtamé son idée d'un péage à la frontière franco-suisse. Luc Barthassat a même volé la vedette aux joueurs de poker grecs et iraniens et même à la canicule. Il a surtout gommé la lettre de démission de la présidente des TPG. Si cet enchaînement était programmé, c'est assez fort. 

    Le ministre des Finances a lui posté sur Facebook son souci en forme de quadrature du cercle: le financement des nombreux investissements que les Genevois additionnent sans trop se préoccuper de leur financement, un peu à la manière des Grecs qui ont dépensé sans trop penser. (voir ce texte à la fin de ce blog)

    Étrange communication que ce message personnel posté sur le plus grand bobinoscope du monde. Cette com résonne comme un appel au secours d'un ministre isolé qui ne sait comment boucler son budget 2016, s'inquiète des brèches qui apparaissent dans l'assiette fiscale genevoise, tandis que le duo vaudois, socialo-PLR, Maillard-Broulis, désendettés, ficellent un paquet cadeau fiscal aux entreprises pico bello.

    L'idée d'un péage à la frontière peut faire d'une pierre trois coups.

    Lire la suite

  • La dette, la Grèce, DSK

    Imprimer

    cpte 2014 graph.pngAlors que la grand messe de la révision des comptes d'Etat occupait des députés genevois (au demeurant bien incapables de modifier le train de l'Etat sinon à la marge, et encore), mon journal préféré a publié vendredi dernier un graphique montrant l'évolution de la dette de Genève de 1990 à nos jours. De 4,3 milliards, la dette cantonale a crû à 13.4 milliards.

    Ce graphique oublie deux choses au moins: 1) que le PIB genevois a lui aussi crû de 50% dans l'intervalle, ce qui se reflète dans les recettes de l'Etat, qui sont passés en gros de 4 à 8 milliards de francs par an, et 2) qu'on ne saurait considérer la dette sans jeter un regard sur les actifs.

    La droite, certes divisées mais néanmoins, majoritaire au Grand Conseil et au Conseil d'Etat tout au long de cette période, à l'exception d'une parenthèse de quatre années, n'a cessé de hurler au loup à propos de la dette et aux lendemains qui déchantent et aux générations futures qu'on spolie. Qu'a-t-elle fait pour réduire cette dette qui l'empêche de dormir?

    Lire la suite