Pour alimenter le débat sur le péage routier, péage urbain, taxe de mobilité et autres modes de régulation des trafics, je me suis amusé à reproduire la frontière du péage de Stokholm sur la carte de Genève (cliquez sur l'image pour l'agrandir). Stokholm a introduit un péage progressif en fonction de la charge du trafic et a donc vocation de réduire la circulation à l'intérieur du périmètre contrairement à celui de Borgen, par exemple, qui a une vocation de prélever un financement.
Pour mémoire encore, Berne a introduit depuis le début des années 2000, la fameuse RPLP qui taxe les camions en fonction de leur poids de leur niveau de pollution et des kilomètres parcourus. L'encaissement et le contrôle sont largement automatisés via des portique qui scanne les plaques d'immatriculation les mêmes que Ségolène Royal voulait introduire via son ecotaxe avant que les Bonnets rouges bretons ne stoppent la ministre Verte.
Pour aller plus loin
Une étude du Crédit suisse de 2014 Le péage urbain au secours de Zurich et Genève
L'article de la Tribune de Genève du 1er juillet
Un rapport de 2007 du Conseil fédéral sur le péage urbain (82 pages) et pourquoi le TCS est contre.
Le Trängselskatt i Stockholm et sa description sur Wikipedia
L'étude du Crédit Suisse, la plus récente à ma connaissance mais je n'ai pas eu le temps de scanner le web sérieusement, place Genève au deuxième rang des villes les plus bouchonnées derrière Zurich, dont le système des transports publics et le RER passent pour des modèles.
Commentaires
Bonjour,
Article très intéressant, il est nécessaire de faire quelque chose...
Pour moi l'une des priorité serait de développer le covoiturage, de plus en plus de site sont créés pour aider les automobilistes comme www.e-covoiturage.ch ou encore www.tryngo.ch.
D'ailleurs sur le site www.tryngo.ch, c'est pas mal ce qu'ils ont faire car on peut aussi louer sa place de parking aux heures où on travaille. En plus du covoiturage cela permettra de désengorger les places de parking.