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Air du temps - Page 261

  • Le glacier et la bourse

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    [Cliquez sur l'image pour l'agrandir]

    Qu'y a-t-il de commun entre un glacier qui fond et une bourse qui bouillonne? La page Enjeux de la Tribune de ce lundi 20 août, outre qu'elle porte bien son nom, nous le suggère: nous sommes embarqués sur la même galère. La page illustre aussi cette jolie métaphore du chaos: le battement d'aile d'un papillon en Nouvelle-Zélande peut déclencher un cyclone sur la Jamaïque.

     

    En tête donc, la photo choc de ces "militants", "naturophiles" et naturistes debout dans le plus simple appareil sur le glacier d'Aletsch. Objectif, immortaliser à travers celui de Spencer Tunick la vulnérabilité des géants des Alpes menacés par nos carburations intempestives (et celles des vaches aussi). Elle n'a pas eu froid aux yeux la journaliste Carole Pellouchoud qui raconte cette aventure "live", tout nus sur un glacier et "aussi vulnérables". En pied de page, le patron de la Banque nationale martèle en écho: "Crise financière: "Nous n'avons pas tout vu".

     

    Notez qu'on aurait pu titrer: "Glacier: Nous n'avons pas tout vu" et "Banquiers tout nus en bourse". Morale de cette histoire, l'humanité devrait sacrifier davantage au principe de précaution. Et son corolaire: il est peu utile d'être vertueux tout seul.

     

    Ainsi la Suisse ne changera pas le cours du climat, si elle est la seule à adopter la "vertueuse" taxe CO2. Et nos gendarmes nationaux de la bourse ne pourront pas, même à coup de milliards injectés dans le système, empêcher la fonte de la capitalisation boursière déclenchée par l'insouciante légèreté des prêteurs américains (notez qu'à la fin des années 80, c'étaient nos banquiers qui avaient alimenté la bulle immobilière).

     

    Le pire est donc à venir: le monde va se barder d'une nouvelle couche de règles et de cautèles dans ce but louable, mais illusoire, de prévenir la prochaine crise et d'échapper à son destin.

     

     

  • L'agriculture à Saignelégier

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    Que faire pour animer les deux stands genevois à Saignelégier? Sans casser la baraque, on aurait pu:

    • demander au primeur Brasier de présenter un bar glacé comme à la fête de la tomate,

    • présenter une composition de légumes (fête de la tomate 2004)

    • dresser un banc de maraîcher

    Etc.
  • Quelle ambassade genevoise à Saignelégier?

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    Faites-moi donc des propositions pour représenter dignement Genève au prochain Marché-Concours de Saignelégier. Nous en serons l'hôte d'honneur!

     

    Qui a donc donné un tel ordre et à quel chargé de mission? On ne le sait pas. Toujours est-il que la prestation genevoise à Saignelégier fut dimanche en tout point conforme à la tradition. Défilé sans surprise des Vieux Grenadiers, de la Landwehr, de la 1602 et d'une escouade de paysannes derrière la voiture officielle où avaient pris place les conseillers d'Etat genevois Hiler et jurassien Schaffter. (Lire à ce propos mon billet de lundi)

     

    Comment innover en pareille occasion et en plein été? Difficile, mais peut-être pas tout à fait impossible. Je jette ici quelques idées en pâture, en vous invitant, chers internautes, à apporter votre contribution dans un commentaire à cette note (il suffit de cliquer sur le mot commentaire ci-dessous).

     

    Genève aurait donc peut-être pu

    • jucher sur quelques chars attelés la fanfare du loup (avec une amplification), quelques autres orchestres éthniques et une poignée de danseurs du ballet du Grand Théâtre,
    • offrir une Coupe du lac de Genève,
    • créer un concours de vidéastes Jura-Genève,
    • présenter l’aiguillère d’argent de la Coupe de l'America,
    • construire une horloge fleurie déjantée ou projeter un jet d’eau éphémère au milieu du champ de course,
    • animer les alentours de la halle cantine avec des jongleurs, des clowns ou du théâtre de rue,
    • etc.

     

    J'ajoute ce clin d'oeil capté sur le stand der Béliers, où l'on servait du sanglier grillé, qui rappellera quelques souvenirs récents aux Genevois...

     

    Quant à la dynamisation du stand agricole, le défi est encore plus délicat. Laissez-moi y réfléchir encore. Et merci de votre aide. Il y a bien à faire.