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Air du temps - Page 260

  • Du grain à moudre pour la Rome protestante

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    "Les recettes fiscales du négoce (pétrole, blé, coton et autres) au bord du Léman équivalent aujourd'hui à celles du secteur bancaire ou horloger", titre la Tribune ce jeudi matin.

     

    L'édition de cette semaine de Bilan chiffre le gain genevois sur l'impôt des frontaliers à quelque 440 millions de francs par année, net des 180 millions rétrocédés aux communes savoyardes et gessiennes et à la région (un chiffre pas si secret que le prétend le bimensuel).

     

    Bref dans tous les cas et pour l'essentiel, des recettes hors sol, résultat d'une alchimie qui attire dans notre région des activités les plus rémunératrices et les moins polluantes.

     

    Heureux les Genevois? Oui, mais aveugles! Car ces gains et cette aisance qui en découlent (il vaut mieux être pauvre à Genève que pauvre à Paris et je ne vous parle pas de New-York ou de Mumbai) ne donnent lieu à aucun discours ni action politique responsable et un tant soit peu original.

     

    Dans le cas des frontaliers, Genève rétrocède 3,5% de la recettes fiscale perçue à la source sur les salaires. Combien le canton devrait-il, pourrait-il rétrocéder aux pays où l'écart entre les plus riches (ceux qui sont clients de nos horlogers, banquiers et autres traiders et les plus pauvres est un multiple de chez nous? Nous sommes bien loin des 0,7% du PNB prôné par les Nations Unies.

     

    Genève, Rome du protestantisme capitalistique, voilà du grain à moudre d'ici Noël, toi, qui t'apprêtes à recevoir des dizaines de miliers de jeunes dans le cadre des rencontres de Taizé.

  • Pas assez de buts!

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    Bravo les Suisses! Merci les Hollandais de ne pas avoir forcé votre talent. Trois buts en 90 minutes de jeu, dont un pénalty généreux! C'est bien, disent les fans de foot. Boff, rétorquent les spectacteurs d'occasion. Trop de matchs traînent en longueur, ça tourne en rond, ça abuse des passes en retrait - le foot, c'est pas du rugby -, les touches multiplient les temps morts.

     

    Je ne défendrai pas, comme le réclamaient les Américains en 1994, de découper le match en trois tiers-temps pour mieux l'entrelarder de pub. Mais je me demande

    • si l'obligation de marquer au moins un but par quart d'heure n'obligerait pas les équipes à privilégier l'attaque. Et si, dans le quart d'heure, aucun but n'est marqué, on tire un pénalty, chacun à son tour. Une telle règle garantirait au moins six buts par match. Notez que ces tirs au but feraient le beurre des annonceurs.

    Je me demande encore

    • si les bords du terrain ne devraient pas, comme au hockey, permettre le renvoi du ballon dans l'aire de jeu, créant à l'occasion un douzième joueur statique. Seules les balles hautes qui atterriraient dans le public donneraient lieu à des touches jouées au pied.

     

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  • Le string contre la procréation

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    A quatre mois des élections au Parlement fédéral, la campagne bat son plein. En Russie.

     

    Lundi 20 août, rapporte Le Monde, une bande de Moscovites aux ordres du Kremlin est allée défier les jeunes communistes sous leurs fenêtres, réclamant que le drapeau rouge soit relégué "au Mausolée de Lénine". Bagarre générale.

     

    Mais c'est un autre étendard qui semble déchaîner les passions russe: la culotte! Un autre mouvement téléguidé par le parti du président, les Natchi (les nôtres) fait campagne contre le string, coupable d'être à l'origine de la dénatalité qui frappe la société russe (142 millions d'âmes contre 150 il y a 15 ans) et donc pour le retour de la culotte.

     

    La Suisse étant affectée d'un semblable syndrome, dont la gravité est caché par l'immigration, on se demande si les jeunes UDC vont qualifier les porteuses de string de moutonnes noires.