Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Air du temps - Page 251

  • Mugny, Blocher, Ziegler: mêmes dérives

    Imprimer

    Mais quelle mouche a donc piqué le maire de Genève? Comment une lettre signée par le premier magistrat d'une cité qui s'enorgueillit d'être la capitale du respect a-t-elle pu passer au travers d'une relecture formelle et politique? La phrase qui crée la polémique et la stupéfaction à la Radio romande ce matin figure dans de la réponse officielle de la ville de Genève à la consultation relative aux concessions de radio et de télévision régionale.

     

     

    Certes les amuseurs "lausannois" de la Soupe est pleine auront beau jeu de trousser leurs couplets sur l'air ramuzien de "Lausanne est une belle paysanne qui a fait ses humanités". Il est vrai aussi que la vivante place de La Palud abrite un charmant marché qui fait cruellement défaut à la haute ville genevoise, squattée par les galeries, les antiquaires et les bureaux de leurs ci-devant édiles. En matière de lettres, on peut hélas se demander si la Genève de Rousseau ne s'égare pas dans quelques rêveries bucoliques et solitaires.

     

    Patrice Mugny, qui a fait quelques dégâts dans le monde de la culture, se comporte en fait comme Blocher, Grobet, Poncet, Ziegler et quelques autres. L'invective et l'excès leur servent parfois d'argumentaire. Utile quand on est chef d'un parti ou d'une cause. Désastreux et pitoyable, quand on représente le peuple tout entier. Notons que les deux derniers cités ont eu la sagesse de ne pas fréquenter les fauteuils d'un exécutif.

     

    A l'heure où, à Cannes, la région vend ses charmes aux investisseurs immobiliers du monde entier sous l'appellation Lake Geneva Region, opération à laquelle l'agglomération lausannoise est pour la première fois associée, sûr que la lettre du maire de Genève fera tout son effet. Décidément Servette n'est pas seul à jouer en ligues inférieures!

     

    Je ne vois qu'une solution: Envoyer Patrice Mugny six mois - le temps d'un congé maternité - en stage à Zurich, où il apprendra avec le maire de cette métropole le socialiste Elmar Ledergerber l'art de gouverner une ville.

     

     

    Sur le même thème lire les billets de

     

  • Gratte-ciel de rêve

    Imprimer

    Super le clin d'oeil de Tribune des arts ce matin encarté dans la Tribune.  Il est temps M. Muller de faire rêver les Genevois avec ce genre de réalisation, non?

     

     

  • Femmes fortes et sûres d'elles

    Imprimer

    Tandis que Patrice Mugny dilapide un peu de l'argent de la Ville en organisant une manifestation politiquement très correcte et sans grande portée à la veille de la Journée de la femme (PlutiElles à la salle de Plainpalais), le Career woman's forum fête ses 25 ans dans l'action concrète. Vingt-cinq femmes cheffes d'entreprise ou cadres de Genève vont prendre sous leurs ailes vingt-cinq étudiantes durant vingt-cinq heures.

     

    Aujourd'hui même, les étudiantes sélectionnées sont informées de la nature du projet d'accompagnement. Objectif: faire le plein de confiance en soi. Les mentors donneront aux futures entrepreneures les moyens d'affronter la vie réelle (celle des hommes), les obstacles, les échecs et les réussites et partager une partie de leur carnet d'adresses, de leur expérience. Le grand jour, ce sera le 11 mars à l'hôtel Métropole, où aura lieu une soirée "speed-dating" pour rencontrer et choisir son mentor.

     

    Le site www.Lesquotidiens.com de la Tribune de Genève s'est fait l'écho du projet en décembre dernier. Le Journal consacre à cette aventure sa dernière page. Le Journal? Un bimensuel de seize pages publié par l'université de Genève, dont le premier numéro a paru le 21 février et qui a vocation de remplacer Cont@ct et le Carnet.

     

    La présidente de Career's woman's forum est Caroline Miller. Elle responsable du Recrutement Stratégique Mondiale pour LLOYDS TSB International Private Banking depuis avril 2006. Elle a débuté sa carrière à UBS Genève dans le département «Logistique Controlling» avant de reprendre la direction du service «Electronic Banking» pour la région genevoise. En 1997, elle devient l’Administratrice de la Faculté de Médecine de Genève, avec des responsabilités de gestion des ressources humaines, de logistique, de gestion financière, de recherches de fonds pour la Recherche Médicale et de projets de Communication. En 1999, elle devient «chasseuse de têtes», en commençant par travailler dans un cabinet genevois, puis un cabinet international. Au bout de 2 ans, en janvier 2002, elle fonde sa propre société de sélection et de recrutement de cadres «Miller Oederlin Executive Search». Caroline est née à Genève, a fait des études en Sciences Politiques et Economie Politique à l’Université de Genève. Elle est Britannique et Genevoise. Trilingue (français, allemand et anglais)