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Affaires fédérales - Page 79

  • Je ne suis d'aucun parti vraiment, me dit Smartvote

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    Capture d’écran 2015-10-14 à 12.55.20.pngLes politiciens élus doivent déclarer leurs liens d'intérêt. Bien des candidats #EF15 le font mais pas tous. Normal, il est bon que le peuple sache qui il élit. Mais les liens d'intérêt ne sont pas tout. La position politique est aussi essentielle. Dans ce sens les partis jouent un rôle important et utile.

    Ils simplifient la vie des citoyens en regroupant des membres plus ou moins du même avis, qui partagent la même couleur, la même vision de l'économie et de la société. Et le système électoral proportionnel permet à chaque courant d'être représenté en fonction de son poids démographique dans le pays, dans les cantons et dans la plupart des communes.

    On n'a jusqu'à présent pas trouvé de moyens plus efficaces pour relayer l'avis des gens à tous les niveaux de la vie politique. Mais les partis ne donnent que des tendances. Et certains politiciens n'hésitent pas à s'écarter de leurs mots d'ordre. Sauf à gauche, où les candidats sont très concentrés comme le montre les cartes produites par Smartvote.

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  • Non, Loretan n'est pas (vraiment) un PDC genevois

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    loretan pdc.jpgOn dit que Genève est la capitale du Valais. Rien de scandaleux donc à ce que les rangs du PDC soient remplis de militants du Vieux Pays. Genève est au fond la porte d'entrée de la High Rhone Valley, le seul label, avec Swissvine, qui vaut en viticulture  - et qui reste à créer - si l'on veut exister au-delà de nos frontière et dont le chasselas est le cépage emblématique. Le perlan ici, le dorin lémanique et le fendant plus on s'approche des origines.

    Mais cela fait-il de Raymond Loretan un bon PDC genevois? La réponse est fournie par Smartvote et elle est plutôt négative (cliquez sur l'image pour l'agrandir). L'ancien patron de la SSR penche sérieusement vers la droite libérale. Certes le PDC est un parti aux larges ailes et, dans le Vieux Pays, l'aile droite peut aller très loin.

     

     

     

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  • Double échec du Grand débat électoral d'Infrarouge sur la RTS

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    Capture d’écran 2015-10-08 à 17.47.19.pngLe débat électoral est l'émission la plus casse-gueule qui soit. Du moins depuis que des grandes gueules sans grande culture ont pris, à Genève, le malin plaisir de tempêter au micro et de parler à tort et à travers sans respect ni pour leurs interlocuteurs ni pour l'animateur ni pour le public qui a tôt fait de zaper face à ces foires d'empoigne. Et ce ne sont pas les gazouillis que le téléspectateur peut émettre et qui eux sont filtrés qui vont changer le fait que le débat est mort. Le Grand débat d'Infrarouge en a encore une fois administré la preuve.

    La faute aux populistes de tous bords, aux yakas et aux fautqu'on. La faute aussi au format de l'émission qui veut imposer quatre ou cinq thèmes dans deux heures trente de direct et aux animateurs qui coupent la parole, soucieux de ou condamnés à faire avancer la discussion et de ou à donner à chaque tribun sa part de temps d'antenne.

    Au final, qui a eu le courage d'écouter jusqu'au bout. Que sait-on de plus? Que s'est-on dit, qui ne fût pas déjà dit et entendu? A quoi donc sert ce cirque électoral sinon pour la RTS à cocher la case: "à respecter son mandat de service public"?

    L'affaire est plus grave et dépasse de loin l'émission d'hier soir. Car, à Genève du moins, la péroraison, le bavardage persillé d'invectives pollue trop souvent les débats des conseils. Le plus atteint est sans conteste le Conseil municipal de la Ville de Genève qui, pour 220'000 francs par an, se donne en triste spectacle sur les ondes de Léman Bleu.

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