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Affaires fédérales - Page 82

  • No Bunkers: le silence de la majorité silencieuse citoyenne

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    no bunkers blog.jpgUn de mes très honorables correspondants m'écrit vendredi: "Ton article sur "no bunkers" me surprend par le fait qu'il se borne à une énumération de faits, sans la moindre analyse qui seule justifie le travail d'un journaliste". Et de poursuivre: "Quand aurons-nous une réflexion courageuse sur l'attitude de ces requérants déboutés utilisés sans vergogne par des politiciens qui en fin de compte font le lit des partis populistes. Car une majorité  de genevois(e)s ne comprend tout simplement pas la faiblesse du Conseil d'État qui négocie avec des gens qui devraient être expulsés depuis longtemps, si égoïstes qu'ils ne comprennent même pas que les familles aient la priorité pour les logements à l'air libre..."

    La prise de position de Pierre Maudet ce lundi dans la Tribune doit enfin le conforter comme doit le navrer le nouveau petit délai accordé par la gentille maire de la Ville jusqu'à ce lundi. Maudet qui connaît le pedigree  dénonce l'instrumentalisation politique d'individus qui usurpent le nom des requérants car ils ne sont que de simple NEM, pire que des Roms.

    Dans ce feuilleton estival qui se répète partout dans la vieille mais riche Europe, on s'interroge sur le silence du président du Conseil d'Etat genevois. N'était-ce point à lui de remettre les pendules à l'heure à propos de No bunkers? Est-il en réserve de la République pour l'action prochaine? Va-t-il faire donner la police pour évacuer le Faubourg avant la rentrée des classes? De plus en plus de personne se demande à quoi sert la fonction présidentielle.

    On notera qu'à part Maudet, on n'a pas encore entendu beaucoup de candidats à Berne s'exprimer sur le sujet.

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  • Les vieux de 1968 veulent gouverner la Suisse

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    generation 68.jpgParmi les 178 candidats en lice pour les 11 sièges dévolus à la circonscription genevoise pour l'élection des 200 conseillers nationaux (députés), qui forment avec les 46 membres (sénateurs) du Conseil des Etats le pouvoir législatif suisse. Il faut sans doute ôter des 26 listes annoncées, les listes jeunes, transfrontalières et autres dénominations exotiques. Elles n'ont d'autres buts au mieux que de ramener quelques électeurs égarés vers le lit des partis qui comptent à Berne: l'UDC, le PLR, les Socialistes, le PDC et les Verts. Au pire, les petits partis non apparentés et sans espoir de décrocher un onzième des suffrages, seuil pour siéger à Berne, gaspillent tout simplement la voix de leurs électeurs.

    Mais je n'ai pu m'empêcher de sourire quand j'ai découvert que l'extrême gauche genevoise osait lancer une liste "Génération 68", formée, je veux le croire, d'authentique soixante-huitards, bien qu'il en manque quelques uns. Et que certains furent plutôt d'authentiques communistes qui n'étaient pas des révolutionnaires du beau mois de Mai.  Enfin, Berne n'a qu'à bien se tenir!

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  • Dieu était présent au Grütli

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    brunnen.pngLes historiens sont pour la plupart d'accord avec le fait que le 1er Août 1291 n'est pas la date de naissance de la Suisse. Longtemps le Pacte de 1315 fut l'acte constitutif de la première Confédération. Le document a été scellé à Brunnen au lendemain de la bataille de Morgarten, dont Schwyz et Zoug, qui se disputent le lieu exact de l'événement, vont commémorer le 700e anniversaire le 1er novembre prochain. 

    Qu'importe, l'histoire est faite de symboles et de rites. Quasi religieux. Le 1er Août est désormais ancré dans l'imaginaire des Suisses d'autant plus fortement que la mondialisation galopante les déboussole. La manifestation a été créée à la fin du XIXe siècle, à l'occasion du 600e anniversaire de la Confédération, en pleine montée du nationalisme. 

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