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Affaires fédérales - Page 74

  • Le tunnel du diable

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    image.jpegPas un gosse de Suisse à qui l'on n'ait pas raconter l'histoire du pont du Diable. Pour franchir les gorges du Goeschelen, il fallait bien un pacte avec l'esprit du lucre sinon à défaut de sacrifier à bonne fortune. Selon les épiques, c'était l'œuvre des waldstatten ces vaillants paysans guerriers dont l'épopée est au cœur du mythe suisse ou dès même mais financer par les marchands et quelques entrepreneurs du lieu qui pariait sur les bénéfices du passage entre la vallée du Rhin jusqu'à la mer du nord et la plaine lombarde.

    Le second tunnel routier du Gothard est-il le tunnel du Diable?

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  • L'argent tabou aux HUG

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    pulsation.jpgC'est l'histoire d'une fumeuse invétérée.

    Depuis 14 ans, la cigarette colle aux lèvres de Nicole. Deux à trois paquets par jour. "A l'époque, raconte-elle dans Pulsation, le magazine des HUG, tout le monde fumait, A la maison, au bistrot, au bureau,... partout!" En 2005, sa mère, grande fumeuse elle aussi, décède. Nicole n'abandonne pas la clop. Six ans plus tard, le 17 avril 2011, elle ne peut plus respirer. Ses poumons sont obstrués.

    Urgence. Arrêt de travail. Claustration à domicile. Bonbonne d'oxygène. Le miracle survient le 10 décembre 2012. Deux poumons sont disponibles. Transplantation au CHUV. "Aujourd'hui, je vais en montagne je marche sans essoufflement, je voyage. Après 50 ans, on a encore de belles choses à vivre", lance-t-elle. Avec un sourire gourmand, ponctue le rédacteur, avant de poser ce constat: L'OMS estime que l'obstruction des poumons sera la troisième cause de mortalité dans le monde.

    N'est-ce pas merveilleux! Cette belle histoire clôt le numéro de janvier février de Pulsation, curieusement pas encore en ligne sur le site de l'établissement public.

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  • Genève et le bon sens...

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    grand theatre.jpgLes Genevois - la majorité encore à la Mairie de la Ville en particulier et ses soutiens, mais pas qu'eux - adorent donner des leçons de droit-de-l'hommisme au monde entier. Après les déprédations de samedi dernier, les voilà cois. Enfin pas vraiment. C'est la faute à la police, entend-on dire, à gauche comme à droite, qui n'aurait pas arrêté les fauteurs de troubles, comme on trie l'ivraie du bon grain, et laissé les braves manifestants de la Culture poursuivre leur dénonciation des "forces réactionnaires qui comptent leurs sous". ça ne manque pas de piquant venant de milieux qui ne cessent de critiquer les budgets de la sécurité et tiennent les policiers pour de dangereux empêcheurs de manifester. C'est une des expressions du bon sens genevois.

    La manifestation de samedi aurait-elle eu lieu si le Grand Conseil avait amendé et voté le budget 2016 du Canton? Et si, en Ville de Genève, la droite n'avait pas profité du budget pour manifester soudain un sens de l'économie qu'elle ne montre guère lorsqu'il s'agit de voter les lois? Il faut en effet rappeler que le budget n'est que l'expression financière des lois votées par les parlements. Si donc le budget déplaît au parlement, c'est à lui-même qu'il doit s'en prendre et non se défausser, comme l'a fait la majorité d'occasion Gauche-MCG. L’imbroglio est sans doute une autre manifestation du bon sens genevois.

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