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Affaires fédérales - Page 150

  • Les médecins genevois en grève. Gage de meilleure santé!

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    labo médical.jpgLes médecins genevois préparent une grève et vont lancer une initiative, annonce Bertrand Buchs sur son blog. La décision formelle sera prise mercredi soir. La nouvelle n'est pas nouvelle, puisque le conseiller municipal démocrate-chrétien de Carouge l'a annoncée jeudi dernier sur Radio Cité.

    Cette grève démontrera peut-être que moins de médecine, c'est plus de santé. Comme lorsque les feux rouges s'éteignent et qu'on découvre un peu surpris que la circulation s'écoule mieux, parce ce que les conducteurs sont plus attentifs. Combien de milliards la sécu économiserait-elle si les patients étaient moins inattentifs à leur santé? Et si, plutôt que d'emprunter l'ascenseur pour monter et même descendre quelques étages, ils empruntaient l'escalier?

    Merci donc aux médecins de faire grève de temps en temps, tout le monde s'en portera mieux. Sauf bien sûr les pharmas qui finances les congrès des médecins, les laboratoires et centre de radiographies en tout genre qui doivent faire du chiffres pour satisfaire leurs actionnaires, dont des médecins mais aussi des caisses de retaite. Rein de nouveau sous le soleil, la vie et la mort ont toujours été des commerces lucratifs.

    La grève des médecins n'a pas, on s'en doute, pour première motivation la santé des malades. Pas plus que la grèves des enseignants défend la qualité de l'enseignement, ni celle des policiers la sécurité des citoyens. En premier lieu, il s'agit de maintenir voire d'améliorer sa position dans le grand découpage du gâteau financier que représente le budget de la santé 52 milliards de francs par année dont 43% passent par l'assurance maladie de base selon la statistique de la santé édition 2009. Combien pour les toubibs?

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  • Genève Voltaire Aéroport ignorera-t-il Charles Pictet?

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    Paca GVA.pngDans la Tribune de ce jour. je reviens en page Opinions sur le projet de l'architecte Charles Pictet de délocaliser la gare de la Praille à Colovrex à deux pas de Ferney-voltaire, au coeur de la plateforme multimodale Genève Voltaire Aéroport [cliquer sur la carte pour l'agrandir].

    Je défends que cette idée ouvre des pespectives autrement plus dynamiques pour le Grand-Genève que le projet d'agglo dans son état actuel, des perspectives aussi pour donner au rail une chance de jouer d'égal à égal avec les autoroutes entre Bâles et Grenoble, grâce à une deuxième ligne sur le plateau suisse (et non une troisième voie sans avenir) et la traversée du lac via un pont tube sous-lacustre autoroutier et ferroviaire.

    D'aucuns diront que je fais une idée fixe. Qu'il prenne donc une carte de géographie à la dimension d'une région européenne. Et qu'il teste mes propositions. J'en débats volontiers dans ce blog et dans celui-ci: http://metropolegeneve.blog.tdg.ch.

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  • Bonus-UBS: il y a des mots qui tuent

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    ubs feu rouge.jpgpauvreté.jpgBonus en est un. Erreur de communication, franchise excessive, raccourci journalistique, toujours est-il que le mot bonus va coller à UBS encore un moment.

    Pour le commun des mortels un bonus, c'est une ristourne, un cadeau, un plus inattendu. Dans le cas d'UBS et de la plupart des banques qui marchent à ce système, l'essentiel du bonus est la part variable - parfois fortement variable - de la rémunération des gérants de fortune, des spécialistes des marchés financiers et de la banque d'investissement.

    Quand finit la rémunération variable, quand commence le bonus? Telle est la question. L'argent coulant à flot avait permis de ne plus trop se poser ce genre de question.

    UBS ne se contente pas ce matin d'afficher des pertes abyssales, que personne ne comprend plus, elle est la honte  de ce pays car elle distribue encore des "bonus" avec la bénéfication des Autorités financières. Le choc est si grand qu'on convoque au chevet de la société déboussolée des éthiciens - c'est le nom des prêtres d'un monde sans Dieu. L'un d'eux déclare: "Les bonus d'UBS donnent un "mauvais signal"". Il ne dit pas "signe" l'éthicien, de peur sans doute d'être pris pour un oiseau de mauvais augure.

    Cela dit que reste-t-il d'UBS d'il y a seulement deux ans? Que reste-t-il après le retrait des capitaux des épargnants et des bonnes fortunes, la fonte des valeurs pourries, la recapitalisation par les amis d'UBS et les fonds souverains, dont les 6 milliards de la Confédération et les 60 milliards de la Banque nationale?

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