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  • L'UDC française, premier parti de régions croupions

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    image.jpegLes Le Pen sans Jean-Marie ont porté le FN là où Blocher a mené l'UDC, voire mieux, puisque Marine et Marion franchissent la barre des 40% des suffrages. Un vote sanction, attendu, normal dans un contexte économique déprimant et le retour de la vieille peur ancestrale, la peur de l'étranger, revenue au premier plan après la disparition de la peur des rouges, des communistes, qui a scandé les discours, les postures et la géographie politiques durant toutes la deuxième moitié du XXe siècle. 

    Un vote sanction, sans grandes conséquences. En France les régions ne pèsent pas grand-chose. Notre voisine Rhône-Alpes, agrandie désormais a l'Auvergne au 1er janvier prochain, affiche un budget 2015 de 2,45 milliards d'euros - trois fois moins que le budget du canton de Genève - pour un territoire plus grand que la Suisse et une population de plus de 6 millions d'habitants.

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  • Il font une semaine de 50 heures, taxons-les!

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    cloche grand  conseil députés.jpg

    Qui a suivi le débat fleuve du Grand Conseil genevois sur la paix des transports? Personne sans doute ou presque, à part les désignés journalistes qui en ont fait une synthèse forcément approximative.

    Comment faire autrement quand il faut plus de sept pleines heures au parlement pour accoucher d'un compromis sur la mobilité, qui n'en est plus tout à fait un. puisque un amendement voté a modifié le projet péniblement échafaudé en commission et inciter les Verts - ce qui est de bonne guerre - à maintenir leur initiative "pour des transports publics plus rapides" (en clair pour une priorité totale aux TPG, en clair encore pour le renoncement au libre choix du mode de transport, principe ancré en 2001 dans la Constitution genevoise par une initiative des milieux probagnoles). 

    On comprend certes que la paix soit difficile à forger, à Genève comme ailleurs, mais on ne supporte plus que le Grand Conseil mette tant de temps à donner la parole au peuple. L'initiative 154 des Verts a été lancée en 2013. On votera trois ans plus tard le 16 juin 2016. 

    Trop, c'est trop, Messieurs les députés!

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  • Et si AET remplaçait Poggia?

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    Emery Torracinta guiraud 2012.jpgAET pour les intimes, c'est Anne Emery-Torracinta, ci-devant ministre genevoise de l'Instruction publique (et non de l'Education nationale). Comme quelques autres avant elles, AET voit son nom à rallonge réduit à son acronyme par les gens pressés: MBG pour Martine Brunschwig Graf, MCR pour Micheline Calmy-Rey, EWR pour Eveline Widmer-Schlumpf... JSA... JSA? Johann Schneider Ammann a échappé à cette règle. Trop inconnu sans doute, le ministre oblige les médias à écrire son patronyme en entier.

    Mais revenons à l'essentiel, le budget de l'Etat de Genève, 7,8 milliards de francs, actuellement en état de mort clinique, parce que le MCG, qui a voté avec la droite le "Personal Stop" (contre l'avis du gouvernement), a aussi voté avec la gauche (contre l'avis du gouvernement) le versement en 2016 de l'annuité aux fonctionnaires qui ne sont pas encore au sommet de leur classe salariale.

    Trois fois sanctionnés par ses propres troupes, par l'opposition et par les grévistes qui occupent la rue, la majorité gouvernementale aurait dû démissionner. C'est ce qui se passe dans la plupart des démocraties quand le gouvernement perd la confiance du parlement. Pas en Suisse, car chaque ministre n'est pas élu comme membre d'un gouvernement sous la férule d'un premier ministre, mais individuellement. Il doit ensuite composer avec son parti pour cohabiter au mieux avec ses collègues.

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