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  • Et si on poussait la logique de la grande coalition qui a fait la fortune de Genève?

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    Maudet Vogelsang.jpgLa logique de la confrontation risque hélas de l'emporter le 10 novembre prochain. L'Entente, qui n'a pas le courage de choisir entre Rochat - la seule femme de son ticket - et Barthassat - le premier paysan à pouvoir accéder au Conseil d'Etat dans l'histoire de la République -, se prépare à briguer cinq sièges au Conseil d'Etat, soit 71% du gouvernement, alors qu'elle ne représente plus que 35% du parlement.

    A gauche, la logique du programme commun va vraisemblablement l'emporter, encore qu'on peine à comprendre comment les Verts qui ont voté avec le PDC et le PLR les projets fiscaux et financiers de leur ministre des Finances peuvent justifier une alliance avec les antiques de l'extrême gauche. 

    En ce XXIe siècle commençant, une autre logique vaudrait d'être tentée: une liste à 7 personnalités composant la coalition gouvernementale qui a fait Genève depuis plus de 50 ans. Une liste qui comporterait les noms des trois ministres sortants, Maudet, Longchamp, Rochat, celui du premier PDC sorti des urnes, Dal Busco, celui des deux socialistes Emery-Torracinta et Apothéloz et celui du Vert Antonio Hodgers.

    Ainsi le parti socialiste, en rompant enfin les ponts avec les trotskistes et les communistes de l'extrême gauche, donnerait enfin le signal clair qu'il est entré dans une nouvelle ère. Mais est-il encore capable d'une telle révolution?

    Il faut passer du confort de la cohabitation à l'exigence de la coalition. L'article 107 de la nouvelle Constitution l'impose. Elle érige désormais le discours de Saint-Pierre en véritable programme de gouvernement qui doit être présenté six mois après l'entrée en fonction du gouvernement et qui doit être adopté par résolution du Grand Conseil deux mois plus tard au maximum.

    Le nouveau président durable du Canton de Genève, qui sera sans doute Pierre Maudet, aura notamment la responsabilité d'être le garant de son exécution.

  • Ne laissons pas les "faut qu'on" prendre le pouvoir

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    Élections paradoxales. Victoire et défaite!

    L'Entente genevoise paraît bien placée pour installer ses cinq candidats au deuxième tour le 10 novembre et consolider sa majorité au Conseil d'Etat, tandis que ses députés ne seront plus que 35 au Grand Conseil: 11 PDC et 24 PLR (-7). Ses 35 députés devront donc chercher des alliés pour emporter des majorités. C'est le jeu de la démocratie. C'est possible avec les Verts, comme Merkel en Allemagne.

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  • A qui profitera l'abstention des Genevois?

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    2009 2013 avec et sans eag.jpgJulien Nicolet a graphiquement parfaitement résumé le déni démocratique de Genève. Une majorité des habitants est soit exclue des urnes soit s'en exclut. Dimanche, les électrices et électeurs qui auront sacrifié à leur devoir électoral seront à peine plus de cent mille. Ils étaient 93'325 pour 235'331 inscrits. Combien ce dimanche? C'est encore trois fois la capacité du stade de Genève...

    Et le gagnant sera...

    La gauche selon toute vraisemblance.

    Le graphique ci-contre (qui s'agrandit quand on clique dessus) montre deux hémicycles. Celui du haut reflète la force des partis exprimée en sièges. C'est le parlement actuel de Genève. Le second est une évaluation de ce que le parlement aurait pu être si les composantes d'Ensemble à gauche avaient été unies en 2009 comme elles le sont cette année. Instructif non! C'est peut-être le résultat de dimanche. A quelques sièges près!

    Ce résultat, c'est le rêve du PDC qui retrouverait ainsi son rôle de pivot central de la vie politique genevoise.