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  • 7% pour les légumes, 12% pour les médics

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    Légumes en carré.jpgLes Suisses et plus encore les Genevois, comme la plupart les habitants moyens des pays riches, dépensent plus pour se remettre en bonne santé que pour l'être et le rester. 7 à 8% du PIB pour se nourrir, bientôt 11 à 12% pour se soigner. Ce sont des moyennes évidemment. En chiffres, 30 milliards de bouffe et 50 milliards de médecine. Tout est dit.

    Et l'on vient nous seriner les oreilles sur les réserves des assureurs, alors que le Grand Genève est notoirement suréquipé en fournisseurs de soins. Il est vrai que la liberté du commerce et les intérêts bien compris des professionnels de tout bord sont bien trop puissants pour qu'un pauvre ministre, coincé dans ses étroites frontières cantonales, puissent...

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  • Sommes-nous tous des Sam-Suffit de Lully?

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    Victoire des intérêts locaux! Les habitants du fond de Lully, un temps menacés par les débordements de l'Aire, qu'une renaturation dispendieuse a remis dans un lit "naturel", ont réussi à tirer un frein (provisoire?) à la construction de 178 logements. En dénonçant l'urbanisme annoncé de leur commune, promise à doubler de population d'ici 2030, avec la bénédiction du plan directeur cantonal voté au forceps vendredi soir par une majorité hétérogène du Grand Conseil genevois, ils ont réussi à mobiliser les Bernésiens.

    C'est une claque pour l’establishment bernésien, dont l'un des membres éminents, un des rares maires à ne pas s'être rebellé contre la première mouture du plan directeur cantonal 2030, est candidat au Conseil d'Etat. 

    C'est une victoire pour tous ceux qui estiment que le canton croît trop vite. Sans trop s'avancer, on peut ce soir annoncer le refus de la densification des zones à bâtir, contestée par un référendum des propriétaires de villa. Genève continuera de loger ses travailleurs hors du canton.

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  • Midi au marché de Carouge, entre bobos et politicos

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    carouge deneys seydoux barthassat.jpgS'informer coûte et tout le monde n'est pas prêt à en payer le prix. Cette formule de l'ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, Ignacio Ramonet, est de portée générale. Les Genevois sont à 15 jours de choix cruciaux pour la gouvernance de leur petite République (la désignation de cent députés et de sept ministres, dont un sera leur président pour 5 ans), combien de temps chacun aura-t-il consacré à s'informer et à débattre des défis que doit relever le Canton: le vieillissement de la population, la croissance économique et urbaine, la mobilité, la gouvernance du Grand Genève, la dette, l'attractivité de Genève, la démocratie à l'heure de Facebook et de Twitter, la réforme des communes, la formation multilingue, le financement collectif ou non de la fin de vie, des comportements à risque...

    Ce matin, à Carouge, le marché fait le plein. Les prix sont à la hauteur du site. Les bobos déambulent sous un soleil de premier automne. De l'autre côté des rails du tram 12 qui mène à Moillesulaz et bientôt du 18 - heureux Carougeois - qui ralliera Cornavin et le Cern, les tentes des partis, surmontés de ballons aux couleurs des équipes, collées les unes à côté des autres, barrent la porte de l'église, qui égrène son carillon.

    On salue des candidats. Salika Wenger plastronne. Dal Busco rayonne. Emery Torracinta salue d'une main indolente. Barthassat s'inquiète. Deneys arrive à vélo d'un autre stand, rosi par l'effort. "La traction électrique, c'est bon pour les vieux", lance-t-il. La présidente des Verts, Emilie Flamand Lew, fait signer l'initiative pour la priorité des TPG. Le maire Vert de Carouge, Nicolas Walder, empêtré dans la grève des EdS de Cyclotri, côtoie le stand d'Ensemble à gauche lequel relaie la dénonciation par SIT de ces emplois au rabais.

    Tiens, voilà Vincent Gall, le patron malmené de Partage. Un débat sur la politique d'embauche, le salaire minimum, la préférence cantonale va-t-il s'engager? Que non, le temps est à la convivialité. On regarde d'un œil distrait les piles de tracts rangées sur les tables. On boit un verre. On touille dans la bouteille à encre pour connaître les chances des uns et des autres.

    Oh là là, mon bon Monsieur, bien malin qui peut donner le résultat du 6 octobre! Le député Buchs a, lui, un avis bien arrêté...

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