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  • Révolte paysanne: Emile Battiaz solidaire des laitiers

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    Vendredi matin, Emile Battiaz était encore là à midi devant la Migros de la place du Cirque, solidaire des laitiers comme il dit qui n'arrive plus à nouer les deux bouts. Je lui ai donc demandé ce qui le motivait à interrompre les vendanges pour manifester en pleine ville.


    A 60 centimes le litre, le prix du lait n'est plus réménérateur. La jacquerie court dans toute l'Europe où des milliers de petites exploitations sont menacées de disparition car leur prix de revient est trop élevé par rapport aux usines à lait automatisées des grandes plaines.
    En Suisse, c'est Uniterre l'ex-syndicat - minoritaire - de Fernand Cuche qui mène le bal. Il réclame que les gros distributeurs - Coop et Migros en tête - paient le lait un franc le litre au producteur. Illusoire. A moins

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  • Pourquoi on paie des impôts?

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    pourquoi on paie des impôts.pngA une semaine de la clôture du scrutin des votations du 27 septembre (baisse d'impôt, fumée, AI), à peine plus de 20% des 235'000 citoyens genevois ont renvoyé leur enveloppement au Service des votations et élections. Pas terrible et inquiétant pour les partis qui sont déjà focalisés sur le prochain scrutin du 11 octobre. Capital pour Genève ce scrutin, car il déterminera la capacité de gouverner du Conseil d'Etat que nous éliront le 15 novembre.

    Pour rendre hommage aux députés genevois qui terminent la législature, je leur propose un jeu, histoire de tuer le temps, puisque leurs trops longs débats en plénière consistent pour l'essentiel à écouter pour la nième fois les mêmes arguments débités en commission.

    Or donc, hier le Figaro informait ses lecteurs, de la publication par l'Etat français en partenariat avec trois magazines (dont Okapi) pour jeunes d'une brochure au titre qui ne laissera aucun indifférent: Pourquoi on paie des impôts!

    Ludique mais pas simpliste la brochure explique évidemment la fiscalité française qui est assez différente de la fiscalité suisse, hormis la TVA, invention française désormais adoptée par presque tous les pays du monde.

    La brochure renvoie à un jeu cyber-budget - genre Simcity très simplifié mais pas bêbête - auquel tous les parlementaires devraient jouer avant de siéger, ça éviterait d'entendre parfois des âneries du genre "demain on rase gratis!".

    Pour jouer, cliquez ici.

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  • Rue de la Muse: le virtuel fait dans le hard

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    morand unger expo.jpgA deux pas de la SIP, la bien nommée rue de la Muse a accueillie hier après-midi l’égérie de Rezonance dans ses nouveaux locaux. Geneviève Morand porte à bout de bras la plus vieille - tout est relatif - organisation de réseautage encore en vie née dans la mouvance des First Tuesdays - la plupart des autres sont mortes. Le plus performant, dit-elle, de la Greater Geneva Berne Area, concept récemment créé pour désigner la nouvelle promotion économique commune des cantons romands et Berne dès le 1er janvier 2010.

    Rezonance, pour faire simple et au risque d'être caricatural, est à Facebook ou à LinkedIn ce que le minitel fut à l’internet, un précurseur génial mais dépassé par plus populaire. Rezonance, c'est aussi dix-huit cellules d'entraide destinées aux femmes entrepreneuses. Le patron de l'économie publique et de la santé publique - la santé c'est un business comme chacun sait - s'est réjoui de la pérennité du réseau gros de dix mille acteurs. Trente mille inscrits corrige Geneviève Morand.

    Mais que diable ambitionne-t-elle rue de la Muse. On le découvrira dans la vidéo de la conférence de presse. Faute d'avoir obtenu un résumé simple, j'ai compris que Muse 2.0 est d'abord un pied à terre, une cristallisation dans le monde des humains d'un réseau qui depuis le début a pratiqué le "on" et le "off".

    Ce besoin d'un port permanent, d'un pignon sur rue me fait penser à ces journaux en ligne parisiens Mediapart et  Bakchich (sortie le 23 septembre) qui annoncent des éditions hebdomadaires imprimées pour capter un public plus large.

     

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