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  • La France, démocratique?

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    La France élit son président de la République. L'image ci-dessus présente la première page des tracts des douze candidats, distribués au Français cette semaine et disponibles dans les bureaux de vote qui viennent de s'ouvrir. Quatre pages pour faire la France, quelle indigence. Après le déferlement médiatique d'une campagne électorale trop longue et bien ennuyeuse, qui n'a manifester aucune stature, je serais tenté d'écrire: "Plus ringard tu meurs!"

    Extraordinaire, tout de même, cette démocratie tout entière suspendue au choix d'un seul homme, sensé incarné la Nation. Prodigieux raccourci que d'imaginer qu'un seul être peut, le temps d'une législature ou de deux, résumer l'idée de la France et la diversité des Français. Il n'y a guère que les Marianne en plâtre, à l'effigie de stars figées dans leur jeunesse, pour manifester une telle quintescence.

    Quel autre pays abandonne-t-il sa destinée au verdict des urnes d'un seul dimanche de printemps? Aucun. Tous, à ma connaissance, tempèrent l'élection du président ou du premier ministre au choix préalable ou séparé d'une majorité parlementaire. La France fait le contraire. La France nous donne-t-elle une leçon de démocratie (Je n'ajoute pas participative car ce serait créer un pléonasme)? Elle en est convaincu. En fait, elle joue avec le feu du populisme.

     

  • La Chapelle, Robert le Vert passe en douceur

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    A la Chapelle-les Sciers, à cheval sur les communes de Lancy et de Plan-les-Ouates, là où Laurent Moutinot a échoué en décembre 2004 face au niet du Conseil municipal de Plan-les-Ouates, Robert Cramer est en passe de réussir la planification de 1500 logements (environ 3500 habitants). Premier coup de pioche annoncé pour 2008 sur le terrain de la Fondation Berthe Bonna-Rapin en bordure de la route de la Chapelle.

    La réussite du patron du territoire tient en une méthode et quelques gros moyens dont l'ancien patron du DAEl ne disposait pas. Cramer est un fin renard. Il a compris qu'il ne faut pas mettre plus d'idéologie dans la politique que de sel dans la soupe. Et qu'on ne va pas au combat sans s'assurer des alliés fidèles.

    Mercredi soir, à Plan-les-Ouates, devant une salle du Vélodrome comble, mais finalement moins hostile qu'on ne pouvait le craindre, c'est le conseiller administratif Laurent Seydoux, chargé de l'aménagement, qui a le mieux défendu le projet. Le jeune magistrat peut se prévaloir d'une bonne expérience. Plan-les-Ouates a été la commune dont la population a le plus augmenté ces dernières années: 800 âmes de plus chaque année.

    Ironie du sort Laurent Seydoux est de l'Action villageoise, un mouvement d'occasion né au temps où la commune encore radicale voulait ériger des tours aux Pré-du-Camp. Et le principal opposant au développement urbain de la Chapelle Les Sciers est Charles Denogent, ancien maire de Plan-Les-Ouates de l'Action villageoise, mais récent candidat malheureux sur la liste libérale!

     

     

     

     

     

    Lire ci-dessous

    Robert le Vert, fin renard

    La voie Cottier, le retour

  • Robert le Vert fin renard

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    Robert Cramer et Charles Denogent ancien maire de Plan-les-Ouates
    aujourd'hui chef de file des opposants au PAC de la Chapelle les Sciers

    La méthode de Robert le Vert, c'est l'écoute active et l'art de la stratégie qui consiste à savoir perdre quelques batailles pour remporter la guerre. C'est ainsi que les autorités rebelles de Plan-les-Ouates sont passées en trois ans d'une opposition ferme à une adhésion à peine critique. A 15 jours des élections, pas un élu local ne s'est fait hier soir le défenseur des derniers irréductibles opposants: propriétaires de villas et membres des jardins familiaux. Les premiers seront largement indemnisés les seconds, relogés à 300 mètres au sud.

     

    Les moyens qu'a pu brandir le ministre de l'urbanisme, ce sont les deux décisions récentes - mais contestées par l'extrême gauche - du Conseil d'Etat à majorité rose-verte : 1) de racheter le terrain des villas à mille francs le mètre carré et la villa elle-même à sa valeur à neuf et 2) d'abandonner la règle des deux tiers de logements sociaux pour un tiers de logements libres (les Genevois devront encore se prononcer à ce sujet).

    Du coup Robert le Vert a balayé d’emblée la première question d'une riveraine (applaudie) qui s’inquiétait de voir un quartier du type des Palettes se construire sous ses fenêtres. Et dans le 50% dévolus aux logements sociaux, la moitié sera allouée à des coopératives d'habitation. A peine sous-entendu: les copropriétaires sont plus respectueux de leur environnement.

    Les moyens de Robert Cramer, c'est aussi le choix du Conseil d'Etat de proposer une densité de logement faible. Un mètre carré de plancher pour un mètre carré de terre. A Carouge on est presque à 3. Au point qu'on peut se demander si le projet ne gaspille pas des surfaces à construire.

    Le prix à payer pour réduire les oppositions? Peut-être, mais un prix élevé qui ne va pas contribuer à construire des logements bon marché.

    Vue du plan d'aménagement concerté du nord (dépôt des TPG) au sud (bois du Milly)
    les villas au-dessus du dépôt des TPG ne sont pas consernées par le PAC,
    mais sont condamnées à terme.

    Vue du sud au nord. En bas le tracé de la voie Cottier, plus haut le futur
    giratoire de la Milice. A droite au fond la route de la Chapelle. Tout au fond
    le Bachet-de-Pesay
    .

     

    Le PAC refusé en décembre 2004 par Plan-les-Ouates. Vue de l'est.

    Plus de 300 personnes ont plutôt sagement écouté, grâce à l'habile animation de la journaliste de Leman bleu Marina Wutholen, les explications des
    communales et cantonales. Pas un élu pour les défendre!

     

    La zone de développement 3 (stries oranges) est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitation au commerce et aux activités du secteur tertiaire. (gabarit max. 21 m.) Elle est régie par la loi générale sur les zones de développement du 29 juin 1957.

    En vert clair, les jardins familiaux actuels. En jaune la zone villa, en violet les équipements publics. En violet clair la gare de la Praille et le tracé du CEVA. en blanc la zone agricole. La ligne verte marque la frontière communale entre Plan-les-Ouates (en bas) et Lancy (en haut).