A la Chapelle-les Sciers, à cheval sur les communes de Lancy et de Plan-les-Ouates, là où Laurent Moutinot a échoué en décembre 2004 face au niet du Conseil municipal de Plan-les-Ouates, Robert Cramer est en passe de réussir la planification de 1500 logements (environ 3500 habitants). Premier coup de pioche annoncé pour 2008 sur le terrain de la Fondation Berthe Bonna-Rapin en bordure de la route de la Chapelle.
La réussite du patron du territoire tient en une méthode et quelques gros moyens dont l'ancien patron du DAEl ne disposait pas. Cramer est un fin renard. Il a compris qu'il ne faut pas mettre plus d'idéologie dans la politique que de sel dans la soupe. Et qu'on ne va pas au combat sans s'assurer des alliés fidèles.
Mercredi soir, à Plan-les-Ouates, devant une salle du Vélodrome comble, mais finalement moins hostile qu'on ne pouvait le craindre, c'est le conseiller administratif Laurent Seydoux, chargé de l'aménagement, qui a le mieux défendu le projet. Le jeune magistrat peut se prévaloir d'une bonne expérience. Plan-les-Ouates a été la commune dont la population a le plus augmenté ces dernières années: 800 âmes de plus chaque année.
Ironie du sort Laurent Seydoux est de l'Action villageoise, un mouvement d'occasion né au temps où la commune encore radicale voulait ériger des tours aux Pré-du-Camp. Et le principal opposant au développement urbain de la Chapelle Les Sciers est Charles Denogent, ancien maire de Plan-Les-Ouates de l'Action villageoise, mais récent candidat malheureux sur la liste libérale!
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Robert le Vert, fin renard
La voie Cottier, le retour