Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Robert le Vert fin renard

Imprimer

Robert Cramer et Charles Denogent ancien maire de Plan-les-Ouates
aujourd'hui chef de file des opposants au PAC de la Chapelle les Sciers

La méthode de Robert le Vert, c'est l'écoute active et l'art de la stratégie qui consiste à savoir perdre quelques batailles pour remporter la guerre. C'est ainsi que les autorités rebelles de Plan-les-Ouates sont passées en trois ans d'une opposition ferme à une adhésion à peine critique. A 15 jours des élections, pas un élu local ne s'est fait hier soir le défenseur des derniers irréductibles opposants: propriétaires de villas et membres des jardins familiaux. Les premiers seront largement indemnisés les seconds, relogés à 300 mètres au sud.

 

Les moyens qu'a pu brandir le ministre de l'urbanisme, ce sont les deux décisions récentes - mais contestées par l'extrême gauche - du Conseil d'Etat à majorité rose-verte : 1) de racheter le terrain des villas à mille francs le mètre carré et la villa elle-même à sa valeur à neuf et 2) d'abandonner la règle des deux tiers de logements sociaux pour un tiers de logements libres (les Genevois devront encore se prononcer à ce sujet).

Du coup Robert le Vert a balayé d’emblée la première question d'une riveraine (applaudie) qui s’inquiétait de voir un quartier du type des Palettes se construire sous ses fenêtres. Et dans le 50% dévolus aux logements sociaux, la moitié sera allouée à des coopératives d'habitation. A peine sous-entendu: les copropriétaires sont plus respectueux de leur environnement.

Les moyens de Robert Cramer, c'est aussi le choix du Conseil d'Etat de proposer une densité de logement faible. Un mètre carré de plancher pour un mètre carré de terre. A Carouge on est presque à 3. Au point qu'on peut se demander si le projet ne gaspille pas des surfaces à construire.

Le prix à payer pour réduire les oppositions? Peut-être, mais un prix élevé qui ne va pas contribuer à construire des logements bon marché.

Vue du plan d'aménagement concerté du nord (dépôt des TPG) au sud (bois du Milly)
les villas au-dessus du dépôt des TPG ne sont pas consernées par le PAC,
mais sont condamnées à terme.

Vue du sud au nord. En bas le tracé de la voie Cottier, plus haut le futur
giratoire de la Milice. A droite au fond la route de la Chapelle. Tout au fond
le Bachet-de-Pesay
.

 

Le PAC refusé en décembre 2004 par Plan-les-Ouates. Vue de l'est.

Plus de 300 personnes ont plutôt sagement écouté, grâce à l'habile animation de la journaliste de Leman bleu Marina Wutholen, les explications des
communales et cantonales. Pas un élu pour les défendre!

 

La zone de développement 3 (stries oranges) est destinée aux grandes maisons affectées à l'habitation au commerce et aux activités du secteur tertiaire. (gabarit max. 21 m.) Elle est régie par la loi générale sur les zones de développement du 29 juin 1957.

En vert clair, les jardins familiaux actuels. En jaune la zone villa, en violet les équipements publics. En violet clair la gare de la Praille et le tracé du CEVA. en blanc la zone agricole. La ligne verte marque la frontière communale entre Plan-les-Ouates (en bas) et Lancy (en haut).

Commentaires

  • je me permet un petit commentaire à propos de votre article sur le projet Chapelle les Sciers: nous avons un jardin à la Chapelle, et nous savons que nous allons devoir partir. Ce que je trouve tout de même curieux, c'est que dans les journaux on peut lire que le premier coup de pioche sera donné l'année prochaine et lorsque la question est posé lors d'une rencontre comme celle de PLO du 18 avril, personne ne peut ou ne veut y répondre. Cherchez l'erreur. Est-ce que cela veut dire que les conseillers admini. en savent plus que ce qu'il veulent dire, ou est-ce que les journalistes en savent plus que les conseillers? Bizarre tout de même.
    Il serait plus honnête pour tous les membres des jardins familiaux de la Chapelle de les informer au plus vite.

    Bonne journée

    m. Perriraz

Les commentaires sont fermés.