Grand moment d'émotion cette semaine sur la scène politico-médiatique locale. Devant les yeux mouillés de Décaillet, supercitoyen Stauffer a serré la main d'un ex-conseiller fédéral, "leader historique de l'UDC" qui pèse tout de même 30% des Suisses (et plus peut-être depuis que le Conseil fédéral n'est plus qu'une bande d'oligophrènes*). Quel événement!

Sommée par le vieux Blocher d'obtenir des résultats, l'UDC genevoise ronchonne. Le MCG aussi qui voit que l'étiquette d'extrême droite va durablement lui colle à la peau, lui qui prétendait siéger entre les PDC et les Verts au parlement. Or rien, dixit Stauffer à Leman Bleu, ne sépare le MCG de l'UDC sur le plan fédéral. La messe dite?

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Avenir Suisse, le réservoir à idées de quelques très grandes entreprises suisses publie régulièrement une brochure Avenir Aktuell+ - seulement en allemand malheureusement - qui s'attelle à briser quelques idées reçues et à montrer la Suisse ou le monde sous un angle inhabituel. Par exemple, le graphique ce-dessous (z sur lire la suite) montre l'histoire des trois grands mastodontes économiques actuels: l'Europe, les Etats-Unis et la Chine.

En page 6, elle recense les friches industrielles ou ferroviaires qui pourraient accueillir selon ses calculs quelque 100'000 logements. Le propos est illustré par les cartes de quelques communes en ombre chinoise, dont les ville de Genève et Zurich. Zurich 91km2, 387'000 m2 de friches, Genève 15,9 km2 299'000 m2 de friches.

Ce qui frappe c'est la petitesse de la Ville de Genève. Je me suis demandé combien de communes genevoise il faudrait fusionner pour que la commune de Genève (en rouge ci-dessus) atteigne la taille de la commune de Zurich (en noir à la même échelle). Je vous laisse calculer et vous livre la réponse d'ici dimanche soir.

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"C'est dégueulasse!" Deux mots choc dans la bouche d'un honorable économiste. C'est ainsi que Charles Wyplosz a clos hier matin sa chronique économique sur la RSR. Un propos musclé pour qualifier la présente marche du marché. Le professeur à l'Institut de Hautes Etudes internationales et du Développement s'inquiète que la Grèce et quelques autres pays européens ne remboursent pas un jour les milliards que les financiers ont prêté aux Héllènes au fil des ans. Contre intérêt et principal.

Après les banques, il faudra s'occuper des marchés, nous explique le chroniqueur et mieux les gouverner. En clair, les empêcher de soumettre un pays à leur diktat. Injuste, arbitraire souligne-t-il, le Japon n'est-il pas plus endetté que la Grèce?

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