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StreetWars: une nouvelle qui fait froid dans le dos
Comme nombre de Genevois, je relis la Tribune le soir. Le permier numéro de la nouvelle formule a retenu mon attention plus que d'habitude. "Carnage au pistolet à eau dans les rues de Genève", un titre intrigant qui révèle un nouveau jeu urbain Streetwars, un brin inquiétant. -
Primes maladie 2011: Ouf, j'ai un quatre et demi!
Les primes des Genevois n'augmenteront "que" de 3,2%. On l'a échappé belle. Par rapport aux 6,5% de la moyenne suisse, les Genevois poussent un petit ouf de soulagement. Un peu comme un élève qui s'attend à un zéro pointé et obtient un quatre et demi. Déçu en bien!
Reste que la hausse des primes est plus élevée que celle des coûts de la santé, ce que ne manque pas de remarquer Pierre-François Unger. Du moins ceux que le ministre genevois annonce avoir maîtrisés. Ceux en tout cas sur lesquels il a quelques pouvoirs: l'hôpital cantonal pour l'essentiel et indirectement les factures des médecins et des cliniques via la fixation de la valeur du point Tarmed toujours contestée à Genève.
Premier gros bémol à ce satisfecit, le total des coûts genevois dépasse toujours de 30% la moyenne des coûts en Suisse. Les asssureurs maladie ont chiffré la différence: 4145 francs en 2009 pour l'assuré genevois et 3131 francs pour l'assuré suisse.
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La tomate n'a pas fini de nous surprendre
Belle affluence à la fête de la tomate, hier à Carouge, entre la Migros Vibert et la Coop du Stade de Genève. L'accès à la manifestation est toujours un peu "graignos". Il faut se faufiler dans la cohue des voitures qui obstruent les giratoires au pied des tours de la cité Sarde. On se demande comment la Migros a bien pu obtenir l'autorisation d'installer son Brico-loisir à cet endroit...
Bon, pour les urbains, un petit train gratuit venait les cueillir à la place du Marché. Une chouette promenade. L'idéal, ce serait vraiment que la fête de la tomate s'installe sous un grand chapiteau sur le ghorr de la Plaine de Pplainpalais.
D'une pierre, trois coups:
- Les maraîchers retrouveraient l'espace d'une fin de semaine les terres des plantaporêts des bords de l'Arve.
- Ils pourraient nouer de nouvelles relations contractuelles avec les urbains en mal de campagne.
- Ils pourraient présenter les nouveaux métiers de la terre que j'ai évoqué dans un précédent billet intitulé Des tomates pour Leuthard.