La tomate n'a pas fini de nous surprendre (18/07/2010)
Belle affluence à la fête de la tomate, hier à Carouge, entre la Migros Vibert et la Coop du Stade de Genève. L'accès à la manifestation est toujours un peu "graignos". Il faut se faufiler dans la cohue des voitures qui obstruent les giratoires au pied des tours de la cité Sarde. On se demande comment la Migros a bien pu obtenir l'autorisation d'installer son Brico-loisir à cet endroit...
Bon, pour les urbains, un petit train gratuit venait les cueillir à la place du Marché. Une chouette promenade. L'idéal, ce serait vraiment que la fête de la tomate s'installe sous un grand chapiteau sur le ghorr de la Plaine de Pplainpalais.
D'une pierre, trois coups:
- Les maraîchers retrouveraient l'espace d'une fin de semaine les terres des plantaporêts des bords de l'Arve.
- Ils pourraient nouer de nouvelles relations contractuelles avec les urbains en mal de campagne.
- Ils pourraient présenter les nouveaux métiers de la terre que j'ai évoqué dans un précédent billet intitulé Des tomates pour Leuthard.
En attendant. la tomate n'a pas fini de surprendre son monde. Visionnez l'interview vidéo de Jean-Pierre Jaquenoud. C'est l'un des meilleurs spécialistes de la tomate du canton, dont les serres sont depuis peu chauffées au gaz naturel. L'ancien président de l'Union maraîchère de Genève lance une tomate de marque et nous parle avec conviction de l'avenir du fruit des Indiens d'Amérique à Genève.
10:59 | Tags : jacquenoud, ung, genève, tomate, carouge, cramer | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Ah la fête de la tomate, mon dieu cela doit être excitant. S'énerver dans sa voiture en compagnie de milliers d'autres ahuris venus chercher un sécateur en solde doit vous rendre forcément meilleur. Et puis en matière de culture écologique la Genève horticultrice qui impose son idéologie productiviste fait très fort, culture hors sol, fruits pâteux et sans goût, le progrès quoi et puis chauffer des serres avec du gaz naturel, voilà du développement durable ou je m'y connais pas. Et puis c'est tellement sympa de manger des tomates indigènes en février comme la tradition nous y encourage. je vous conseille la prochaine fois d'aller vous défouler à la Lake Parade. La perspective de vous voir vous tortiller furieusement sur un char me met en joie.
Écrit par : Anastase | 19/07/2010
anastase: une variete de tomates porterait votre nom...elle se nomme la marxista langaneysis...fruit de manipulations genetiques,sa robe est verte mais une fois ouverte sa chair est rouge vif...malheureusement son mauvais goût la rend impropre a la consommation humaine...
Écrit par : intron | 21/07/2010