Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Urbanisme, urbanité - Page 11

  • La queue des pauvres de Genève

    Imprimer

    Si t'es pas sur les réseaux et si tu n'y fais pas le buzz, t'existe pas. Grâce au ramdam de la caravane de la solidarité, combattu puis largement soutenu par la Ville de Genève, on a donc appris - comme si on ne le savait pas - qu'il y a ici cinq, dix, douze, quinze mille démunis à Genève, capables de faire la queue des heures durant pour toucher un sac de nourriture, afficher leur existence, révéler leur état de santé. Bref, des images d'ailleurs, que nous livrent parfois les actualités télévisuelles à l'heure du déjeuner ou du dîner. 

    Comment est-ce possible dans une ville si riche? Comment se fait-il qu'on y trouve encore des pauvres? La question mobilise moins les jeunes d'ici que la réchauffement climatique. Est-ce que régler le réchauffement climatique - via l'instauration d'un régime de sobriété heureuse - promet de régler aussi la pauvreté?

    Lire la suite

  • C'est mieux i

    Imprimer

    mieux logo mabut thibaut.jpgLe 1er juin, c'est la fête nationale genevoise (elle marque l'entrée du canton dans la Confédération suisse en 1814), après ou avant le 12 décembre (victoire chanceuse des Genevois contre la tentative du duc de Savoie de prendre la ville par la force en 1602), après ou avant le 10 août 1535, date officielle mais non fêtée de l'adoption de la réforme protestante qui allait tant marqué la culture, la géographie, l'économie et la politique de Genève, avant ou après le 24 mai 1847, date (non fêtée non plus) de la constitution fazyste, celle de la République radicale qui a fait le canton prospère, moderne et laïque, avant ou après le 15 septembre 1872, date (parfaitement ignorée) de l'Arbitrage de l'Alabama. qui contribua à mettre Genève sur son orbite de ville internationale et siège secondaire de l'ONU, qui fait toujours (mais pour combien de temps?) sa fierté et sa fortune...

    "Depuis le 1er juin, nous sommes entrés dans le mois des fiertés", m'apprend mon neveu, dont je ne suis pas peu fier, sur sa chaîne "Mieux i", relayée par les grands réseaux américains Intagram et Facebook

    Lire la suite

  • Confiner: dans quel sens vous l'entendez?

    Imprimer

    confine di stato.jpgConfiner a deux sens: enfermer et toucher à une limite. Confiner est le mot de 2020. Dans son premier sens, il dit ce que sera peut-être la Suisse demain, de gré ou de force: confinée, enfermée, comme d'autres nations européenne avant elle. Dans son second sens, il dit que la lutte contre le virus atteint ses limites: limite sanitaire, limite économique, limite éthique, limite politique, limite logique.

    60% des Suisses sont pour le confinement, annonce Alexis Favre hier soir sur RTS1, qui n'a donné la parole qu'au camp du confinement. Dont acte. Et pour combien de temps? Être confiné dans un studio sans balcon n'a pas la même résonance que de l'être dans un six pièces ou un maison. Même avec le chant du voisin. Et quoi? On attend l'été que le virus couronné ait le bonne idée comme son compère le grippal de disparaître. Et l'hiver prochain, on fait quoi? On recommence?

    [Note mise à jour à midi]

    Lire la suite