Le 1er juin, c'est la fête nationale genevoise (elle marque l'entrée du canton dans la Confédération suisse en 1814), après ou avant le 12 décembre (victoire chanceuse des Genevois contre la tentative du duc de Savoie de prendre la ville par la force en 1602), après ou avant le 10 août 1535, date officielle mais non fêtée de l'adoption de la réforme protestante qui allait tant marqué la culture, la géographie, l'économie et la politique de Genève, avant ou après le 24 mai 1847, date (non fêtée non plus) de la constitution fazyste, celle de la République radicale qui a fait le canton prospère, moderne et laïque, avant ou après le 15 septembre 1872, date (parfaitement ignorée) de l'Arbitrage de l'Alabama. qui contribua à mettre Genève sur son orbite de ville internationale et siège secondaire de l'ONU, qui fait toujours (mais pour combien de temps?) sa fierté et sa fortune...
"Depuis le 1er juin, nous sommes entrés dans le mois des fiertés", m'apprend mon neveu, dont je ne suis pas peu fier, sur sa chaîne "Mieux i", relayée par les grands réseaux américains Intagram et Facebook.
Sa dernière prestation est du grand art dans la forme comme dans le fond. Même si je ne partage pas sa crainte collapsologue, ses arguments sont sérieux et sa quête de paix de concorde civile pour tou.te.s.x digne de soutien.
Dans les bocaux où tournent les poissons rouges en quête d'audience il ne fait pas mauvaise figure. Certes on est loin des youtubers champions du buzz, la politique ça reste difficile à vendre. Mais la vidéo titrée "Genève a faim" - rien que ça - cartonne avec plus de 25'000 vues. J'y reviendrai.
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