Tout Genevois qui se respecte monte dans la capitale en train, descend à la gare de Lyon, se restaure au mythique Train bleu, prend la ligne de métro numéro 1... Quand les trains roulent évidemment, ce qui, reconnaissons-le, est le cas la majeure partie du temps et à des tarifs bien plus populaires que nos chers CFF.
Dans le pays de Marianne, la liberté de circuler passe toutefois après le droit de faire la grève. Ce n'est pas un choix politique, c'est un fait, imposé par quelques syndicats adeptes de la démocratie populaire, c'est-à-dire de la dictature de quelques-uns sur le dos de tous. Qu'en pensent les gilets jaunes? Rien, les médias ne relaient pas ou que très rarement les humeurs de la majorité silencieuse.