Sympathique, courue mais un peu déjà vue, la fête de la tomate. c'est l'impression que j'avais en revenant hier de la place de Sardaigne à Carouge. Je n'en ai vu certes qu'une volet, celui du repas de midi quand l'humeur de la météo précipita le public sous la grande tente dans une étrange pénombre. Ce n'était qu'une ondée qui ne gâcha pas la fête mais je n'avais pas l'impression qu'il y avait la foule d'antan. Plusieurs échoppes semblaient manquer à l'appel. A l'heure de l'apéro officiel, le ministre de l'agriculture brillait par son absence. Ainsi que de nombreux amis et élus.
Antonio Hodgers qui cumule la présidence durable du Conseil d'Etat, le territoire, l'urbanisme, l'environnement, l'agriculture et l'affaire Maudet avait sans doute d'autres chats à fouetter. Ou n'a-t-il pas voulu cautionner une production industrielle et sans saveur? Dans ce cas, il devra dire comment il entend réorienter la politique maraîchère sur laquelle il n'a en fait aucune emprise puisqu'elle est largement décidée à Berne, par la science et le marché.