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université - Page 8

  • #covid-19. Qui nous met donc à l'épreuve? Dieu?

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    la croix ramadan.jpg"Que son Père le descende de la croix, s'il est bien le fils de Dieu?" Les spectateurs de la crucifixion ne disent rien d'autres que ce que nous disons tous. Qui peut être ce Dieu qui se prétend tout puissant et qui laisse mourir son fils sans rien faire! Ce scandale ébranle bien des chrétiens et en a dérouté plus d'un hors de la foi, dans une indifférence prudente ou un athéisme militant.

    Là où il n'y a pas de Dieu, la question de la mort et de la souffrance n'est pas moins cruciale. Et trouve des réponses variées, entre la soumission totale aux forces universelles et l'existentialisme au jour le jour, en passant par toutes sortes de philosophies ou de conceptions. 

    La pandémie virale fait réfléchir. "Cette crise est un laboratoire vivant", dit Bernard Crettaz que l'Echo Magazine présente comme thanatologue, c'est à dire causeur sur les confins ultimes. Ultimes? 

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  • "Un monde malade"

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    yanomani wik.jpgAlors que les églises et les temples sont vides et que les clercs ne sont plus reproduits (c'est surtout vrai en Europe où la cure d'âme est devenue psychothérapie remboursée par la sécurité sociale), France 2 diffuse le dimanche matin, Les chemins de la foi, islam, orthodoxie, judaïsme, bouddhisme, protestantisme, catholicisme, à chacun sa tranche horaire en fonction approximative du poids démographique et culturel de ces traditions.

    Il est 11h, quatre dominicains et autant de laïcs chantent la messe dans l'intimité d'un studio aux allures d'appartement aménagé et la fragilité des voix a capela. Coronna virus oblige, on est loin des cathédrales élancées au-dessus de nos vieilles cités et des orgues orgueilleuses. A plusieurs reprises, le célébrant parle d'un "monde malade".

    Notre monde est-il malade? L'est-il plus qu'autrefois?

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  • "Les Huguenots" et la messe à Saint-Pierre de Genève

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    pain et eau.jpgCe mercredi commence le "Ramadan chrétien", le Carême, un temps de frugalité - c'est très à la mode -, de réconciliation - ça l'est un peu moins - , de pardon - évoque-t-on ce mot libérateur dans l'école genevoise?

    A Genève justement, où la pensée dominante impose une stricte et parfois sourcilleuse séparation des églises et de l'Etat, l'événement prend une tournure historique. Ce mercredi des cendres, selon le rite catholique, où les croyants se souviennent qu'ils sont poussière, de cette poussière que le Créateur a façonnée avec l'eau et le souffle pour faire l'Adam, l'humain premier, homme et femme confondu.e.s, jusqu'à ce que Dieu personnifie le masculin et le féminin, et sans doute tous les genres...

    Ce 26 février, mercredi des cendres, donc, Les Huguenots, le maxi opéra de Meyerbeer, est donné sur la scène du Grand Théâtre de Genève. Un événement. Au Ve acte, ont entend le chœur des meurtriers: « Abjurez, huguenots, le ciel l’ordonne!» C'est le massacre de la Saint-Barthélémy, le 24 août 1572. 

    Samedi 29 février, une messe catholique sera dite en la cathédrale Saint-Pierre de Genève, une première depuis 1535, un "signe de bonne santé œcuménique", lit-on sur le site cath.ch, "ni une défaite ni un triomphe" écrit le professeur Grandjean dans la Tribune.

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