Je lis le dernier blog de mon confrère Pascal Décaillet et je me dis que l'homme a ceci en commun avec les bêtes: la peur, la peur de l'autre, du semblable même, du concurrent, la peur du plus fort que soi mais aussi la peur du plus faible que soi qui monte du sud et des terres désolées.
Et donc qu'une société bien ordonnée ne saurait exister sans limites, sans frontières, sans interdits et tout l'arsenal des institutions - lois, gendarmes, juges, normalisateurs, déontologues et autres prescripteurs de ces lignes de démarcation tantôt invisibles tantôt érigées comme des murs de pierre, de béton, de fer, qu'on dresse toujours, ces haies de thuya, ces caméras de surveillance, ces lampes à détecteur de mouvement qui marquent le territoire, la propriété, la nation. Le chez soi et l'ailleurs.
Ora pro nobis! répond-on à l'énoncé du nom des saint.e.s prononcés en ce radieux dimanche 13 octobre à Rome. Deux des cinq humains ajoutés ce jour à la litanie des saints sortent du lot car ils nous sont plus connus et plus proches: un théologien anglican,